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Critique des mouvements armés sur le gouvernement : Nina Wallet Intalou s’oppose aux leaders de la Cma
Publié le vendredi 29 juillet 2016  |  L’Indicateur Renouveau
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse du CVJR
Bamako, le 21 avril 2016 la CVJR était face a la presse pour présenter son plan d’action 2016-2017




La nouvelle ministre de l’Artisanat et du Tourisme, reste l’une des cadres du MNLA. Désormais, elle n’hésite pas à mettre à nu les mensonges de ses camarades qui ont reçu « des propositions depuis longtemps » alors qu’ils avaient déclaré le lendemain de la formation du dernier gouvernement, ne pas avoir été « consultés pour la formation du nouveau gouvernement.

Le lendemain de la formation du dernier gouvernement, la Coordination des mouvements armés ( la CMA) avait dénoncé ne pas avoir été « consultée pour la formation du nouveau gouvernement. Cela, malgré la présence de Nina wallet et de Mohamed Aly Ag Ibrahim“. Pour la CMA, ces personnes ne sont pas dans le gouvernement au nom des groupes armés. « Notre réaction c’est qu’on a été surpris de voir un remaniement arriver comme ça. Nous n’étions pas vraiment au courant de ce remaniement, mais pour nous c’est un gouvernement comme le précédent » s’était plaint Almou Ag Mohamed, porte-parole de la CMA

La nouvelle ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Nina Wallet Intalou, soutient le contraire en révélant que beaucoup de propositions ont été faites aux ex-rebelles. « Beaucoup de gens de la CMA n’étaient pas prêts à rentrer dans le gouvernement. Il y avait des propositions depuis longtemps mais notre secrétaire général Bilal Ag Acherif n’a jamais donné de listes. Certains préfèrent attendre que les autorités intérimaires soient mises en place.

C’est leur droit. Moi, je vois les choses différemment, je suis une pragmatique. Mais contrairement à ce qu’on a dit, j’ai prévenu certains amis », a-t-elle clarifiée dans une interview accordée à Jeune Afrique. « J’ai accepté rapidement car je me suis dit que je pourrais être plus utile pour la paix et ma région en étant au gouvernement qu’en restant à la Commission vérité, justice et réconciliation où je n’étais pas très à l’aise », a révélé celle qui était pourtant Vice-présidente de la Commission vérité, justice et réconciliation, toujours présidente des femmes du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). En tous cas, le fossé ne cessera de se creuser entre elle et ses camarades barricadés à Kidal nourrissant toujours l’ambition d’une indépendance des régions du nord.

Maliki Diallo
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