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Libération de la région de Kidal : Les grotesques subterfuges du MNLA
Publié le vendredi 8 fevrier 2013  |  L’Annonceur


© AFP
Première rencontre de la rébellion malienne du MNLA avec le médiateur Compaoré
Ibrahim Ag Mohamed Assaleh (R), leader d`une équipe du Mouvement de libération nationale de l`Azawad (MNLA) parle a un meeting avec les délégués touareg Ibrahim Ag Mohamed rebelles Asseley (C) et Hassane Ag Mehdy (L) à Ouagadougou


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Pour sa survie, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) ne manque pas de subterfuges grotesques les uns que les autres. Sa déclaration d’arrestation de deux leaders d’Ançar Eddine le dimanche dernier ne constitue ni plus ni moins qu’une tentative des précurseurs des exactions au nord de s’inviter dans le débat.

Trois semaines après l’opportune intervention des forces armées et de sécurité maliennes appuyées par les forces françaises et africaines, le Mouvement national de libération de l’Azawad tente d’entrer en danse avec le soutien de la France.

Dans leurs caprices d’enfants gâtés, les éléments du MNLA ont annoncé le ton par une proposition de services aux forces françaises qu’ils ont invitées à empêcher les forces maliennes d’entrer dans la ville de Kidal, au prétextant de craindre une chasse aux sorcières contre les Touareg et les Arabes.

S’estimant avoir eu une oreille attentive de la part de la France, ‘’les bébés gâtés’’ de la République ont déclaré avoir pris positions d’un côté de Kidal contre les terroristes d’Ançar Eddine.

Anachronique, cette mise en scène ne convainc personne. Il suffit de comprendre comment un groupe armé battu à plate couture depuis des mois puisse se reconstituer en quelques jours seulement pour constituer une réelle menace pour ses anciens bourreaux.

On soupçonne un cirque entre les premiers ravisseurs et la France qui leur fait des yeux doux pour, dit-on, la soustraction de ses 7 otages des serres des islamistes. Un calcul qui a peu de chance d’aboutir quand on sait que le MNLA n’existe que de nom sur le terrain.

Le comble de l’ironie est à son paroxysme avec la nouvelle d’arrestation de deux des leaders d’Ançar Eddine dont Mohamed Moussa Mouhamad, l’ordonnateur des actes d’amputations et des flagellations à Tombouctou.

A la première nouvelle, l’arrestation de ces seigneurs de la terreur a été passée sous l’anonymat avant d’a été attribuée au MNLA. Un autre montage grotesque en vue d’introduire ce groupe terroriste dans le giron de la communauté internationale avec en tête la France.

Mais cette déclaration à peine à gagner la confiance des Maliens qui tous conscients du rôle dévastateur du MNLA qui s’échouera se faire adopter le peuple malien.

En d’autres dermes, le MNLA est loin d’être l’auteur des arrestations des caciques d’Ançar Eddine. Il est et demeure la cause principale du malheur au nord Mali. Tôt ou tard l’histoire le rattrapera.

Affaire à suivre

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