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Marche de l’empoi au Mali : Les filles harcelées
Publié le jeudi 4 aout 2016  |  Le Prétoire




Aujourd’hui au Mali, le problème d’emploi est devenu un véritable ‘’casse-tête ‘’ pour les jeunes diplômés des universités et des écoles techniques et professionnelles. Mais, les plus vulnérables sur ce terrain restent les jeunes filles.
Les jeunes filles qui adressent des demandes d’emploi aux directeurs généraux des sociétés sont parfois acceptées mais, en contrepartie, le harcèlement est souvent la monnaie de change. En témoigne un reportage diffusé sur une radio privée de la place, le week-end dernier, et intitulé: «Les difficultés rencontrées par les jeunes filles sur le marché de l’emploi».
Au cours de ce reportage, plusieurs diplômées des universités et des écoles techniques et professionnelles, en quête d’emploi, ont témoigné sur des problèmes auxquels elles sont confrontées avec certains patrons des entreprises guinéennes.
Aminata Diarra, diplômée en sciences de comptabilité et de gestion, a déclaré au micro de nos confrères que cela fait près de deux ans qu’elle a terminé ses études supérieures. Mais, sur le marché de l’emploi, elle a toujours rencontré des problèmes de harcèlement sexuel dans quelques entreprises où elle a déposé ses dossiers. Mlle Diarra explique: «Partout où j’ai déposé ma demande d’emploi, j’ai été toujours appelée pour une éventuelle interview.
Mais, juste après l’interview, le patron de l’entreprise m’appelle dans son bureau pour me faire des avances en contrepartie du boulot que je tiens à obtenir. De ce fait, j’ai toujours répondu que je n’ai pas étudié pour être à la portée des chefs, mais pour la compétence absolue. Donc, une manière de vous dire pourquoi je suis encore en chômage. C’est décevant et dégoûtant, ces comportements des chefs d’entreprises au Mali !’’
Quant à Aïchata Diallo, diplômée en sociologie, elle a également déploré le comportement ignoble de certains chefs d’entreprises maliennes vis-à-vis des jeunes filles: ‘’Je suis complètement révoltée contre ces chefs de sociétés qui se servent de leurs pouvoirs pour intimider les jeunes filles qui, dans l’endurance, ont pu terminer leurs études.
Normalement, nous devrions être encouragées par l’Etat malien, en nous favorisant lors des recrutements dans la fonction publique. Mais, nous sommes à la merci de la nature‘’, a-t-elle dit. Face à cette situation, il urge que les autorités se penchent sur cette situation qui n’honore point le service public dans notre pays.
Paul N’GUESSAN
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