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Opération Ami KANE: Les religieux, les familles fondatrices de Bamako et les maires des communes du District lâchent les populations.
Publié le jeudi 4 aout 2016  |  Carrefour
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© aBamako.com par Momo
7 conférences des Ministre en charge de l’emploi et de la formation professionnelle de l’espace UEMOA
Bamako, le 14 juillet 2016 les rideaux sont tombés sur les travaux de la 7 conférences des Ministre en charge de l’emploi et de la formation professionnelle de l’espace UEMOA au Radisson Blu de Bamako. photo Amy Kane




L’opération de déguerpissement des trottoirs et espaces publics a démarré dans le District de Bamako il y a une dizaine de jours par le gouverneur Ami KANE. On se demande quel est l’objectif recherché de cette opération qui se déroule, il faut le reconnaitre, en période hivernale, un moment critique de l’année. Quant est-ce les autorités respecteront la population et quant est-ce celle-ci se réveillera pour éviter des désolations à répétition.
C’est donc après coup qu’il y a eu une rencontre d’échanges, le Lundi 1er Août 2016 entre le gouverneur du District de Bamako, les associations des commerçants détaillants et la société civile ainsi les familles fondatrices de Bamako autour de l’opération de déguerpissement entamée il ya une dizaine de jours de cela. Etaient également présents, les chefs de quartier de Bamako.
Au moment où les maliennes et les maliens sont très inquiets pour l’avenir de l’Etat-Nation au Mali, où le gouvernement a de la peine à montrer des signaux verts pour la résolution de la crise du Nord, au moment où la corruption est galopante, au moment où il faudra redonner espoirs aux maliens, c’est cette période qui est choisie par le président IBK et son gouverneur Ami KANE pour déguerpi des kiosques et magasins des centaines de commerçants détaillants les laissant dans la rue, au chômage. L’on se rappel encore dans les mêmes conditions qu’une situation similaire avait poussé un jeune Tunisien à s’immoler par le feu, ce qui a provoqué la récolte populaire occasionnant la chute du régime Ben ALI et le déclenchement du printemps arabe. En 1991, le régime de Moussa TRAORE avait fait la même chose, c’est de là qu’est partie la révolution de 1991.
Depuis qu’IBK a gracieusement bénéficié de la confiance des Maliens, il ne cesse de tourner le dos à son peuple. Tantôt il prononce des discours hypocrites et tantôt son gouvernement joue au koteba, pour dévier les maliens de l’essentiel. On se rappelle que depuis son accès à Koulouba, il n’y a eu aucun programme et ni aucun projet à impact direct sur les différentes couches de la population qui pourtant se sont mobilisées massivement pour son élection. Au lieu de chercher à garantir et à pérenniser leurs emplois tant vulnérables en leur octroyant un espace sûr et sécurisé il nomme Ami KANE gouverneur du District de Bamako pour appauvrir d’avantage les populations. Et que dire du fait que les maigres ressources du pays sont mises à la disposition des ex-rebelles de la CMA (600 millions FCFA pour Djeri Maiga, 500 millions FCFA pour Bilal Ag Cherif…) pour s’armer et détacher Kidal du Mali.
Ne soyons pas étonnés qu’une minorité de Maliens croupis dans le RPM agglutinés diront qu’IBK fait tous cela pour l’intérêt supérieur du pays. Le dessein de cette minorité est d’encourager le peuple à se complaire dans la médiocrité. Parce qu’elle a la paresse intellectuelle de réfléchir dans le bon sens, donc il faut endormir les maliens, avec comme justificatif que le monde change et évolue, par conséquent Bamako, la capitale malienne ne doit pas rester en marge de ce changement. Que la ville de Bamako ne peut continuer de rester un ghetto, qu’elle doit concurrencer les grandes capitales Africaine, comme Accra, Kigali et autres. Que le progrès a un prix qu’il faut ce sacrifice ultime comme si eux même sont prêt à ce sacrifice. Ce sacrifice devrait commencer par le rejet de l’Accord d’Alger dans sa forme actuelle IBK devrait se sacrifier pour sauver le Mali d’une partition.
Tous les maliens veulent que Bamako soit propre et moderne à l’image des autres capitales dans le monde. Tous les Maliens se plaignent de l’anarchie dans notre capitale. Tous les usagers de la route veulent la fluidité de la circulation. Si c’est cela l’objectif rechercher par cette opération de déguerpissement, alors nous demandons humblement à Mme le gouverneur de ne guère oublié les alentours de l’ambassade de France au quartier du fleuve. Cette ambassade occupe inégalement une voie principale de Bamako qui est la cause de beaucoup d’accidents de circulation, occasionnant de nombreuses pertes en vie humaine. Même chose pour l’ex-CCF qui est devenu l’institut Français de Bamako.
Malheureusement, la largesse financière d’IBK a eu raison de toutes ces associations autres fois fer de lance contre l’injustice.
Nous avons constatés que tous les intervenants étaient d’accord avec ce fait. Nous comprenons aisément les dessus de cet accord unanime. Les familles fondatrices de Bamako, bénéficient des largesses du régime d’IBK, les maires concernés sont souillés par la mauvaise gestion des terres, les associations religieuses bénéficient de dizaines de millions annuellement de la part du Président IBK y compris l’AMUPI. Quant au Conseil National des jeunes, il est entré dans la phase de renouvellement, donc il faut avaler sa vérité pour être soutenu pendant le renouvellement de cette instance. Nous comprenons bien la position individuelle du représentant des jeunes.
Le président de la chambre de commerce et d’industrie du Mali à eu une position ambiguë à cette rencontre. Il aurait du cracher ses quatre vérités à l’image du président Cissé des commerçants détaillants, en exigeant le relogement d’immédiat de ses membres pour éviter un mouvement de colère.
Les pauvres auront toujours tord dans ce Mali, le ‘’yabé National ‘continu parce que Papa HOLLANDE arrive à Bamako. Qu’IBK respecte un temps soit peu les Maliens !

Seydou Diarra
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