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Attaque d’un camp militaire à Bamako: au moins un mort, six blessés (militaire)
Publié le vendredi 8 fevrier 2013  |  AFP




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BAMAKO, Au moins une personne a été tuée, et six ont
été blessées vendredi dans l'attaque à Bamako par des forces de l'ordre du
camp d'une ancienne unité d'élite de l'armée malienne, les Bérets rouges, a
affirmé à l'AFP un responsable militaire, un riverain du camp ayant fait état
de trois morts.
"On a un mort et une demi-douzaine de blessés" après la prise d'assaut
vendredi matin par des forces de l'ordre, incluant des militaires et
gendarmes, du camp des Bérets rouges dans le quartier de Djicoroni para a
affirmé le responsable militaire proche du ministère malien de la Défense,
sous couvert d'anonymat.
"Les blessés, c'est des deux côtés, le mort, de leur côté (des Bérets
rouges)", a-t-il ajouté, sans préciser l'identité du mort et des blessés,
alors que des témoins et des Bérets rouges ont affirmé la présence dans le
camp, au moment de l'attaque, de femmes et d'enfants.
Un civil, riverain du camp où le calme était revenu vendredi après-midi, a
affirmé avoir vu "trois morts: un garçon et deux femmes", et cinq femmes
blessées "par balle".
"J'étais à l'infirmerie (du camp) au moment où on faisait rentrer les corps
dans l'ambulance pour les emmener" vers une destination inconnue, "le petit
qui a été tué est un voisin du camp. Comme il y a une école au camp, il y a
des enfants qui vont prendre des cours là-bas", a-t-il dit.
Les Bérets rouges sont le surnom des membres du Régiment des commandos
parachutistes (RCP), qui fut un corps d'élite de l'armée malienne jusqu'au
coup d'Etat ayant renversé, le 22 mars 2012, le président Amadou Toumani
Touré, un ancien Béret rouge.
Plusieurs membres du RCP avaient été arrêtés en 2012 après des attaques à
Bamako visant, selon les autorités, à reprendre des positions tenues par les
militaires dits Bérets verts dirigés par le capitaine Amadou Haya Sanogo.
Depuis lors, les Bérets rouges avaient été mis à l'écart. Certains d'entre
eux qui étaient détenus depuis les attaques avaient été mis en liberté
provisoire fin janvier. Et le 31 janvier, ils s'étaient rassemblés dans leur
camp et avaient demandé à aller au front, alors que les autorités militaires
ont, elles dénoncé le refus de nombreux Bérets rouges de rejoindre les
nouvelles unités où ils avaient été affectés.
"Ils ont été affectés dans d'autres unités, près de 500 d'entre eux ont
déjà rejoint leurs nouvelles unités d'affectation, d'autres ont refusé de
partir", a déclaré le responsable militaire proche du ministère de la Défense,
assurant: "On va leur retirer ce camp une bonne fois pour toutes".
str-cs/stb/sba

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