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Suite à son Licenciement à la Confides: Falaye Keïta crie à l’injustice
Publié le lundi 8 aout 2016  |  Le Prétoire




Falaye Keïta a été licencié par la Consolidation à la filière de transformation et gestion des déchets solides de la ville de Sikasso (Confides). Cet ex-agent dit être abusivement licencié par l’Assistante technique, Nadine Dilack, en complicité avec le chef de division, Aboubacar Sidiki Koné. Il mène un combat depuis quelque temps pour rentrer dans ses droits.
Après avoir été licencié par la Confides, Falaye Keïta, comptable, ne cesse de se battre pour rentrer dans ses droits. Mais force est de reconnaitre que tous ses efforts sont restés sans suite pour le moment. Il se dit à la fois victime d’une conspiration et d’un abus de pouvoir.

Les motifs du licenciement, selon Falaye Keïta
Falaye Keïta a signé un contrat de six mois renouvelables avec la Confides. A ses dires, il devait procéder, selon les clauses contractuelles, au suivi des Groupements d’intérêt économique (GIE) de Sikasso. Après la signature du contrat, il a été affecté au GIE du cinquantenaire. Après 3 mois et 15 jours de travail, Falaye Keïta a été remercié par l’Assistante technique, Nadine Dilack, non seulement sans préavis, mais aussi et surtout sans explications. Pour lui, les raisons avancées par Nadine Dilack pour justifier ce licenciement sont: «absence répétée et insuffisance des données».

Muni des preuves du rapport, Falaye décide de rencontrer les responsables en charge du projet pour bénéficier de ses droits. Toute chose qui, selon lui, fut la croix et la bannière.
Aux dires de notre interlocuteur, tout est parti des combines du chef de division, Aboubacar Sidiki Koné, qui était chargé d’acheminer son rapport et les cahiers de suivi. Ce dernier, dit-il, n’était pas content de son embauche au sein de cette boite. «A travers des mensonges, Aboubacar Sidiki Koné a tout fait pour que je puisse être renvoyé.

Le seul péché que j’ai commis est le fait d’avoir refusé de lui accorder une partie de mon salaire», révèle le sieur Keïta. Expliquant «la mauvaise foi» de Aboubacar S. Koné, notre interlocuteur dira que le chef de division ne l’a jamais informé de la tenue des réunions. Pire, Falaye Keïta explique que le sieur Koné bloquait les rapports et les cahiers de suivi. « Tout a été planifié pour que je sois mis à la porte. Et on ne m’a jamais donné l’occasion de m’exprimer ou prouver que je suis dans mes droits. Je mets quiconque au défi et je suis prêt à un débat ouvert…», déclare-t-il.

Dans ce dossier à tiroirs, Falaye Keïta accuse Nadine Dilack d’être en connivence avec Aboubacar Sidiki Koné.
Ainsi, pour être mis dans ses droits, Falaye Keïta décide de saisir l’Inspection du travail de Sikasso. L’autre malheur de M. Keïta est que son contrat n’était pas signalé là-bas. Qu’à cela ne tienne, l’Inspection du travail a convoqué les parties le 26 du mois passé pour les écouter. Il s’est avéré que le sieur Aboubacar Sidiki Koné s’est permis de répondre au nom de l’Assistante technique, Nadine Dilack, partie en congé en Belgique. Toute chose que l’Inspecteur du travail n’a pas cautionnée.

A quoi joue Aboubacar Sidiki Koné ?
Dans le souci de recouper les propos de Falaye Keïta, nous avons cherché par tous les moyens à recueillir la version d’Aboubacar Sidiki Koné, en attendant le retour de Nadine Dilack. Nos tentatives furent malheureusement vaines. Joint au téléphone, M. Koné a toujours évité d’aborder le sujet, prétextant qu’il était en réunion avec les chefs de quartier. Face à notre insistance, il a finalement décidé de ne plus décrocher nos appels.

Est-il allergique à la presse ? De quoi se reproche-t-il ? Pourquoi a-t-il répondu à une convocation qui ne lui était pas adressée ?
En tout cas, le comportement de ce monsieur prouve que beaucoup de zones d’ombre planent dans ce dosser. Les regards sont donc tournés vers l’Inspecteur du travail de Sikasso qui a décidé d’attendre le retour de Nadine Dilack pour tirer cette affaire au clair.
En tout état de cause, Falaye Keïta a décidé de se battre avec les moyens légaux à sa disposition pour être remis dans ces droits.
Affaire à suivre…

Ibrahim M.GUEYE
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