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Lutte contre le terrorisme : SBM propose
Publié le lundi 8 aout 2016  |  Info Matin
Coopération
© aBamako.com par mouhamar
Coopération militaire régionale: Exposition de Soumeylou Boubeye Maiga
Bamako, le 13 février 2014 (Hotel Salam. Lors de la 14e édition du forum de Bamako, le ministre de la défense et des anciens combattants du Mali, Soumeylou Boubeye Maiga a fait un exposé sur la Coopération régionale - mutualisation des dispositifs et stratégies de sécurité.




Notre pays est en mesure de faire face au terrorisme à condition de revoir la stratégie sur le terrain et de mutualiser ses capacités opérationnelles avec les autres pays de la région sahélienne.
La recette préconisé est de l'ancien chef des services de renseignement et ancien ministre de la défense, Soumeylou Boubèye Maïga doublé d’expert de la lutte contre le terrorisme, qui était avant-hier samedi face au journalistes à la Maison de la Presse sur les questions de sécurité et de terrorisme.
Toutefois, Boubèye reste très clair : le Mali doit exclure toute négociation avec le groupe terroriste Ançardine et son Chef Iyad Ag Agaly dont la tête est mis à prix par les américains.
Pour l’expert, «si nous révisions notre concept d'opération et de planification stratégique, je suis persuadé que nous pouvons maîtriser un peu tous les facteurs négatifs sur le terrain. Quand vous décidez de négocier avec quelqu'un, vous le légitimez quelque part. Quel est notre intérêt à légitimer des groupes terroristes et djihadistes? Je ne vois pas l’intérêt pour le moment ».
Quel diagnostic et quelle recette préconise-t-il ?
Pour l’expert et lancien ministre de la défense, la situation sécuritaire du Mali est dû à la volonté des groupes terrorisme de torpiller le processus de paix et d'étendre leur emprise territoriale sur notre pays. C’est pourquoi le Mali doit en conséquence réadapter sa stratégie sur le terrain à travers un renforcement puis une mutualisation de ses capacités opérationnelles avec ses voisins.
« Je pense, dit-il, que fondamentalement nous avons les moyens de faire face à l’insécurité à condition que nous révisions peut-être notre stratégie sur le terrain. Je suis d'accord toujours pour la mutualisation de nos capacités pour l'émergence d'un cadre de sécurité collective, mais la mutualisation doit reposer sur le renforcement des capacités nationales de chaque État. Et je pense que notre priorité, c'est d'avoir un outil militaire crédible, qui du fait de sa crédibilité peut non seulement assurer la sécurité de notre territoire et de nos populations, mais aussi, qui peut s’intégrer dans un dispositif régional ».
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