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Art et Culture

Culture: Nos devoirs envers les morts
Publié le lundi 8 aout 2016  |  L’Inter de Bamako




Rien n’est plus naturel que de respecter, de regretter, d’aimer les disparus. Ils ont vécu, travaillé souffert pour nous ; ils nous ont donné plus que les vivants : un instant de réflexion nous en convainc. Ceux de notre famille, nos morts, n’avons-nous pas encore dans notre mémoire leur image, le son de leur voix ? Ne sentons-nous pas encore la chaleur de leur affection ? Les aïeux que nous n’avons pas connus, ne nous ont-ils pas donné leur nom, les traits de leur visage, leur caractère?
Nous habitons souvent la maison qu’ils ont construite ; nous mangeons le mil de leurs champs et les fruits de leurs arbres. S’ils nous ont peu donné, c’est qu’ils n’avaient guère.

Nos devoirs envers les morts
Il faut tout d’abord être très respectueux pour tout ce qui touche à la mort. Le cimetière n’est pas un terrain de jeux ; ne touchez pas aux tombes, si ce n’est pour les soigner. Cessez vos cris et vos jeux autour des maisons en deuil ; découvrez-vous gravement quand passe un enterrement. Quand vous assister à une cérémonie funèbre, soyez sérieux, recueillis, silencieux. Donnez une leçon aux grandes personnes qui, parfois, se tiennent mal.
La pensée de nos morts ne peut pas aller sans regret et sans tristesse. Il est bon de garder fidèlement leur souvenir, de fleurir leur tombe, de conserver les choses qu’ils aimaient, de parler d’eux avec ceux qui les ont connus. Ils continuent ainsi à vivre en nous, dans ce qu’ils avaient de meilleur. Mais il ne faut pas avoir peur des morts et se perdre dans le chagrin. La mort a pour toujours désarmé les méchants
Quant à ceux qui étaient bon pour nous, s’ils pouvaient nous parler encore, je crois qu’ils nous diraient ceci : «Tu penses à nous, tu nous regrettes: c’est bien, nous savions que tu as du cœur. Mais si tu nous aimes, sois gai, fort, courageux ; travaille ; essaie de nous remplacer».

Voyez les orphelins : sérieux et muris avant l’âge, petits hommes et petites femmes, ils tiennent la place des disparus.
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