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Otages au Sahel: Washington exhorte à la "tolérance zéro" sur les rançons
Publié le samedi 9 fevrier 2013  |  AFP


© Autre presse par DR
La porte-parole de la diplomatie américaine Victoria Nuland


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WASHINGTON - Washington a confirmé vendredi qu’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait amassé ces dernières années beaucoup
d’argent grâce à des rançons versées pour libérer des otages au Sahel,
exhortant la communauté internationale à la "tolérance zéro" en la matière.

Une ancienne ambassadrice américaine au Mali, Vicki J. Huddleston, avait auparavant affirmé vendredi sur la télévision française iTélé, citant une "rumeur", que la France, comme d’autres pays européens, avait versé des millions de dollars pour obtenir la libération d’otages au Sahel, notamment ceux enlevés au Niger en 2010.

"Nous partageons les inquiétudes de l’ambassadrice Huddleston: Aqmi et d’autres groupes se servent des prises d’otages comme source principale de financement. Nous continuons d’encourager nos partenaires et nos alliés de la communauté internationale à refuser absolument toute coopération avec les prises d’otages et à avoir une politique de tolérance zéro", a réagi la porte-parole du département d’Etat, Victoria Nuland.

"Sinon, nous ne faisons que remplir les coffres des terroristes", a prévenu la diplomate, sans confirmer les montants, ni les pays européens cités par Mme Huddleston.

"La rumeur dit que les Français ont payé une rançon importante, peut-être jusqu’à 17 millions de dollars pour (des) otages enlevés dans une mine d’uranium au Niger" en 2010, avait dit l’ancienne ambassadrice en poste à Bamako entre 2002 et 2005, soit bien avant ces rapts.

Dans un livre paru début 2012, Serge Daniel, correspondant à Bamako de Radio France internationale et de l’Agence France-Presse, avait déjà évoqué des montants de rançons, de manière plus précise que l’ex-ambassadrice.

"Nous pensons qu’Aqmi continue d’essayer d’extorquer des rançons et nous pensons qu’ils y parviennent trop souvent", a encore déploré Mme Nuland.

Interrogé sur ce point à Bruxelles, le président français François Hollande a répondu qu’il n’y avait pas de "questions financières qui puissent être évoquées".

nr/mdm

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