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Mali:La mise en œuvre de l’accord de paix doit reposer sur un consensus national (ancien ministre)
Publié le lundi 8 aout 2016  |  maghrebemergent.com
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© aBamako.com par A.S
Politique: 1er congrès de ASMA
Bamako, le 06 décembre 2014 au palais de la culture Amadou Hampate BA. L`Asma a tenu son premier congrès, sous la présidence de Soumeylou Boubeye Maiga.




La mise en œuvre de l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali doit reposer sur un consensus national, et donc sur un débat démocratique approfondi, a estimé l'ancien ministre malien de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, lors d'un entretien accordé à Xinhua.
"Sans consensus national, demain ou après-demain, nous serons dans les mêmes situations. [...] Il faut faire confiance à la capacité du débat démocratique", a déclaré M. Maïga, qui est également ancien directeur général des services de renseignement maliens et président du parti ASMA-CFP (majorité).
"Tant que ce consensus n'est pas instauré de manière volontariste, courageuse et visionnaire, nous allons devant des difficultés", a-t-il soutenu.
En mai et juin 2015, le gouvernement malien et les groupes armés de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, ex-rébellion) et de la Plateforme (groupes d'auto-défense) ont signé à Bamako un accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
De l'avis de M. Maïga, l'installation des autorités intérimaires prévue dans le cadre de cet accord "nous prépare vers une nouvelle architecture politique, mais, pour l'ensemble du pays, elle doit faire l'objet d'un débat démocratique approfondi sur la base des valeurs républicaines, et non sur la création de situation de rente, d'octroi de bases ethniques à des territoires".
"Contrairement à ce qui a été dit pendant longtemps et encore plus qu'avant, nulle part sur le territoire national nous n'avons une région qui appartient à une ethnie. Si on ne fait pas attention, nous pouvons aboutir à des situations où des territoires sont donnés à des communautés", a-t-il affirmé.
Pour l'ancien ministre, il faut "privilégier les territoires plutôt que les communautés" et la démocratie locale "doit s'appuyer sur les considérations territoriales".

Xinhua
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