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Primature: Des zones d’ombre sur la gestion financière du PM
Publié le mardi 9 aout 2016  |  Le Matinal
Primature:
© aBamako.com par mouhamar
Primature: La passation de pouvoirs entre le PM sortant Moussa Mara et le PM entrant, Modibo Keita
Bamako, le 09 janvier 2015. La passation de pouvoirs entre le Premier ministre sortant, Moussa Mara et le Premier ministre entrant, Modibo Keita a eu lieu ce vendredi à la Primature.  




Depuis l’arrivée de Modibo Keita aux affaires, avec la bénédiction des bailleurs de fonds étrangers, on pensait que le Mali a retrouvé son vrai leader, un homme charismatique, adulé, supposé gros travailleur malgré le poids des ans. Mais les Maliens ont vite déchanté. Outre son incapacité à mettre le gouvernement au travail, Modibo Kéita brille aujourd’hui pour son goût, très prononcé pour l’espèce sonnante et trébuchante, selon des sources.
En effet, lors de ses voyages princiers, le Premier ministre est bien traité. Mais le hic est qu’il ne reverse pas au trésor l’argent à lui alloué par le budget d’Etat alors même que les charges de son voyage sont prises en compte par le pays d’accueil. Voilà bien une attitude qui a fini par le décrédibiliser, selon nos informations.
Modibo éprouve de la peine à donner de l’influx à l’action gouvernementale. Sur sa gestion, il fait courir des rumeurs sur sa démission, mais en réalité il ambitionne de régner encore pour longtemps sur l’hôtel de la Primature. Par les actes qu’il pose au quotidien, IBK est mis à rude épreuve, en rade sous l’ombre d’un homme qui brille par ses affaires au détriment de l’intérêt général.
Pour rappel, il faut savoir que le Premier ministre est le symbole de la morale républicaine. Il doit donner le bon exemple. Modibo est lent dans ses prises de décision. Il peine à prendre des décisions courageuses aux plans économiques et politiques. La santé est mal distribuée et la justice prise en otage. Pas de décision salutaire au nom du peuple malien depuis son arrivée au bord du fleuve Djoliba. Son laxisme est à l’image des difficultés que traverse le pays. Et contrairement à ce que pensaient les Maliens, il n’est pas blanc comme neige dans la conduite des affaires nationales. Il dispose d’un clan qui travaille inlassablement pour lui. Forcément, IBK doit souffrir.
Lors de certaines de ses visites à l’étranger, ses dépenses ont été prises en charge par le pays d’accueil. En la matière, l’autorité publique réverse la manne financière qui lui a été attribuée selon les règles de l’orthodoxie budgétaire. Selon nos investigations auprès de certains agents publics agréés, il n’a pas fait ce travail. Cet acte n’est-il pas un détournement de denier public ?
A titre de comparaison, son prédécesseur, en l’occurrence Moussa Mara, quoiqu’on dise, reversait toujours l’argent à lui attribué lors de ses déplacements à l’extérieur ou à l’intérieur quand ses dépenses sont prises en charge. Le cas de Modibo Keita ressemble-t-il à un voleur qui crie au voleur ? Lui qui ne cesse de crier sur tous les toits que le Mali doit lutter contre la corruption et l’enrichissement illicite. Faut-il conclure que l’actuel PM n’est plus le symbole de la sainteté à l’étage gouvernemental ? Peut-il dans ce cas donner des leçons à ses collaborateurs ministres ?
Issiaka Sidibé
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