Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Circulation à Bamako : Les mauvaises pratiques ont la vie dure
Publié le mercredi 10 aout 2016  |  L’Essor
Sotrama:
© aBamako.com par Momo
Sotrama: le transport urbain de Bamako, la capitale du Mali




La circulation routière à Bamako est un cauchemar quotidien pour les usagers (véhicules, motos et piétons compris).

C’est la justification partielle de la libération des voies publiques menée ces derniers jours par les autorités. Quand les voies deviennent impraticables du fait de la dégradation des routes, cela provoque des embouteillages infranchissables pour les usagers. Ces derniers doivent prendre leur mal en patience des heures durant avant de franchir les obstacles. Mais, il faut reconnaître que ces embouteillages sont souvent provoqués beaucoup plus par l’impatience et l’indiscipline des usagers que par l’obstruction des voies.

C’est le cas présentement de la route qui mène vers Ségou. En effet, au niveau de l’ancien poste de sortie à Yirimadio, la voie qui mène à Niamana assez dégradée connaît des travaux de réparation du fait de l’effondrement de la chaussée. Depuis une dizaine de jours, ces travaux de réfection obligent les usagers à se mettre en colonnes pour franchir l’obstacle.

Mais l’exercice s’avère plus délicat pour les usagers. Certains, au mépris du bon sens, essayent de jouer des coudes pour passer en force. Du coup, tous les usagers se trouvent bloqués, les nerfs sont mis à rude épreuve et la surchauffe garantie pour les véhicules, pour ne pas dire les tacots qui s’essoufflent à la moindre contrariété de la circulation.

Le phénomène n’est hélas pas isolé. De pareilles scènes sont courantes dans le District de Bamako au gré des contraintes de circulation, du fait des travaux sur les voies ou même de la dégradation des routes. Il en est ainsi de la piste cyclable qui part du pont des Martyrs très dégradée sur les deux côtés de l’Avenue de l’OUA. Les cyclistes empruntant ces voies dans l’un ou l’autre sens sont contraints à des acrobaties qui se jouent de toutes les règles de la sécurité routière. Quant au rond-point de la Tour d’Afrique, il commence à connaître des effondrements de chaussée contraignant les usagers à des acrobaties qui mettent en péril la sécurité routière.

Par ailleurs, les autorités routières n’ont certainement pas fait le bilan de l’initiative qui consistait à rendre fluides certaines grandes artères de la circulation routière pendant le mois de carême. On se rappelle que ces initiatives, louables dans leur conception, ont consisté à modifier le sens de circulation de certaines artères pour les transformer, de façon exceptionnelle et à des heures de pointe, en sens unique. Au lieu de susciter la fluidité recherchée, la mesure a contribué, à ces heures de pointe, à provoquer des embouteillages sur ces axes surchargés par les usagers pressés de regagner leurs domiciles.

En effet, les voies de dégagement sont peu nombreuses dans le District de Bamako. Ces dernières permettent de décongestionner le trafic dès l’instant que les routes commencent à se bloquer ou pendant que des travaux de réfection sont en cours.

M. COULIBALY
Commentaires

Titrologie



L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment