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Edito : Nous refusons de voir la réalité en face.
Publié le jeudi 11 aout 2016  |  Carrefour




I.B.K., Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées lors de son adresse à l’Armée à l’occasion de son 55e anniversaire, a réitéré encore sa volonté et sa détermination à équiper les FAMAS et les mettre dans de meilleures conditions pour qu’elles puissent remplir leur mission combien exaltante.

Au cours de ses visites officielles à Sikasso et à Ségou en 2015, il n’a cessé de réitérer les mêmes promesses devant les troupes sans réellement les tenir jusque-là.



Qu’est-ce qui bloque donc la tenue des promesses d’équipement de notre armée?

Notons également que devant les troupes, à Sikasso I.B.K a dit que « Tout a été fait par certaines puissances pour m’empêcher d’équiper les FAMA. Quoiqu’on me dise, quoiqu’on me fasse, je le ferai, j’ai été élu pour ça. »

A Ségou, au mois de décembre 2015, il déclara devant les troupes: « Loi d’orientation et de programmation militaire ou pas, un hélicoptère à Ségou n’est pas un luxe. C’est le commandant des forces armées qui parle. Je veux des hélicoptères de transport de troupes. C’est aujourd’hui une exigence. Et le reste des commandes suivra, selon les délais de fabrication et de mise à disposition… » Au moment où l’armée et le peuple malien pensaient que les équipements militaires étaient arrivés dans les camps et mis à la disposition des militaires. Stupeur, c’est un autre son de cloche qui est venu du Chef Suprême des armées…

Comment comprendre cette situation si l’on sait que 109 milliards F CFA ont été injectés pour équiper nos forces armées depuis 2015 ?

Monsieur le Chef Suprême des armées, place maintenant à l’action! C’est de ça que nos forces de défense ont besoin.

Les FAMAS s’attendaient à une agréable surprise le mercredi 20 Janvier 2016 à l’occasion de la fête de l’Armée.

Mais, ce jour-là encore, ils n’ont eu droit qu’à une nouvelle profession de foi du chef suprême des Armées en ces termes : « L’Armée du Mali, dans tous ses démembrements, mérite notre attention, notre respect et notre considération. Comme nous l’avons montré à travers les multiples initiatives en cours, nous avons à cœur de créer les meilleures conditions possibles pour son plein épanouissement et le renforcement continu de ses capacités ».

Comme on peut le constater, cela signifie que l’Armée doit encore prendre son mal en patience avant qu’elle ne soit en mesure de pouvoir véritablement réaliser la défense, l’intégrité, l’unité de la patrie, ainsi que le respect de la forme républicaine et de la laïcité de l’Etat.

Lors des funérailles des 17 soldats tués à Nampala, le Chef Suprême des armées a mis les grandes puissances devant leur responsabilité face au blocage volontaire des avions des FAMAS et la nécessité pour le Mali d’avoir des avions pour sécuriser le territoire. Il a souligné que le Mali est en guerre

La raison est toute autre. Nous avons eu non seulement tort de sous-traiter notre sécurité à la France, mais aussi d’accepter que la porte du Palais de Koulouba soit ouverte sur l’Elysée depuis l’élection du Président IBK et même bien avant, depuis qu’il a promis selon certaines sources l’autonomie de Kidal aux autorités françaises en mai 2013. C’est dommage que les questions sécuritaires du Mali soient discutées sur le perron de l’Elysée

A chaque attaque, le Chef Suprême des armées, trouve un alibi pour réconforter les FAMAS. Lors des funérailles de nos 17 soldats à Ségou en juillet 2016 , le peuple a été informé que le Président de la Commission Défense, très pragmatique, est parti pour déverrouiller le blocage par la France de nos avions de combat tant attendu pour nous libérer du joug des Ifoghas et de l’hexagone .

La France n’est pas un pays ami du Mali, mais plutôt des Ifoghas pour les immenses richesses de la région de Kidal.

Pourquoi Kidal et Tassalit sont interdits à nos autorités ? Qui peut briser cette chaine de recolonisation ? Ce n’est ni IBK, ni Karim qui peuvent nous rendre notre indépendance, mais c’est le peuple dans un grand élan de solidarité.

La rédaction
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