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Crise au sein du football: Quand l’étoffe de dirigeant fait défaut
Publié le lundi 15 aout 2016  |  Nouvelle Tribune
Football:
© aBamako.com par mouhamar
Football: Premier point  de presse de Henry Kasperczak
Bamako, le 30 décembre 2013 (FEMAFOOT). Le nouvel entraîneur des Aigles, Henry Kasperczak, animera son premier point de presse ce lundi au siège de la Fédération malienne de football à partir de 12 h 00. En marge de cette cérémonie, se déroulera la remise d’équipements sportifs aux clubs de football féminin.




Selon Heywood Hale Broun "Le sport ne forge pas le caractère, il le révèle." Si quelqu’un devient un emmerdeur après avoir été élu à la tête d’une fédération, c’est qu’il l’était déjà avant. Dans l’histoire du football, jamais un dirigeant n’a été aussi contesté et décrié. Général Baba Diarra puisque c’est de lui qu’il s’agit est le prototype d’homme qui n’est pas fait pour diriger. Avec un caractère aussi trempé, l’actuel président de la FEMAFOOT a tout d’un pyromane qui veut jouer dans la cours des pompiers.
Un mauvais dirigeant détruit, le bon explique, le super démontre et le meilleur inspire. Quand n’est-il de la gestion de Baba Diarra à la FEMAFOOT ? Pour les habitués des différents stades, la réponse est sans ambiguïté. Si la capacité d’un dirigeant devrait se mesurer à sa faculté à gérer les crises, nul doute que le général pleurnichard à la main malheureuse serait le mauvais exemple du continent. Pour le clan fossoyeur de notre sport roi, l’arbre doit cacher la forêt. La mauvaise gouvernance sur fond de partage de gâteau instaurée depuis Mopti est noyée dans le flot des résultats positifs des équipes de catégories. A y voir de près, l’actuelle équipe de la FEMAFOOT, n’a aucun mérite dans la bonne prestation de nos équipes de jeunes. Tout le mérite revient à l’ex bureau la ligue du district de Bamako dirigé par Bakari Monzon Traoré. En effet, à une longueur d’avance sur la fédération, ce dernier n’a pas hésité un seul instant à miser sur la couche juvénile pour donner une bonne fondation à notre football.
Pour un bon dirigeant, l'important est de tirer une leçon de chaque échec, c'est-à-dire, transformer la critique et l'autocritique en quelques choses de positifs pour avancer surement. Contrairement à cette vérité universellement admise, Baba Diarra persiste et signe sur la voie des ténèbres. Comme possédé, il agit sans discernement pour assouvir ses pulsions démoniaques.

Quand un homme désire tuer un tigre, il appelle cela sport ; quand un tigre désire le tuer, il appelle cela férocité. Cette citation résume à elle seule le paradoxe dans la gestion de notre football. Quand Baba veut déstabiliser les ligues de Ségou et Kayes, la complicité de certaines autorités est acquise. Dès qu’il s’agit de le balayer légalement de la FEMAFOOT, il cri au coup d’état et évoque l’impérativité de son Mandat. Pourtant, en balayant la moitié du bureau issu de Mopti, le général pleurnichard a oublié l’impérativité du mandat pour ceux-ci. Sous la couverture de la Fifa et de certaines autorités, les vampires de la FEMAFOOT se croient tout permis. Y compris à s’attaquer aux clubs qui ont osé s’ériger contre ses dérives mafieuses. L’improvisation orchestrée lors du tirage au sort de la coupe du Mali en est la parfaite illustration. Un fantôme de la FEMAFOOT sur le plateau de l’ORTM, sans savoir pourquoi il est là. Une partie du tirage sur le plateau et l’autre partie dans le bureau de Baba. Tout cela dans le seul et unique but de porter atteinte au Djoliba, seul rescapé des 4 clubs. En assistant passivement à cette récidive du clan, les autorités cautionnent les prémices d’une nouvelle guerre qui risque de n’épargner personne. Si George Bernard Shaw avait connu la FEMAFOOT, il n’allait pas affirmer que « le sport ne fait pas vivre plus vieux, mais fait vivre plus jeune ». Chez Baba Diarra, c’est le contraire. Le leitmotiv n’est pas de servir le football, mais de se servir du football. Sur leur chemin, heureusement, qu’il y a des hommes de principe comme Moussa Konaté, Tidiani Niambélé, Salif Keita et autres Madou Sow, prêtent à se sacrifier pour la cause nationale. Comme Winston Churchill, si Baba savait que « là où se trouve une volonté, il existe un chemin », il allait arrêter de divertir. Son égo et son désir de vengeance sont aujourd’hui incompatible avec la bonne marche de la fédération.
LE REVERS DE LA MEDAILLE
Suite à l’échec de sa tentative de relégation des 4 clubs injustement incriminés et sa volonté de spolier la subvention des clubs cités, Baba Diarra expérimente un nouveau jeu suicidaire. Après la coupe du Mali ou tout a été mis en œuvre pour éliminer les rouges, la FEMAFOOT semble se tourner vers le championnat. Pour Baba et sa clique, le slogan est tout sauf les 4 clubs dans le dernier carré. Si cela est mal engagé sur le terrain, ils comptent désormais sur la ruse pour parvenir à leur fin. Le huis clos qu’ils tentent d’imposer aux Djoliba est un premier pas. Désormais aguerris, les rouges ne comptent pas sur quelqu’un pour défendre leurs droits. Lors de la conférence de presse animée la semaine dernière, les responsables de Hérémakono ont été très fermes. Pour eux, le huis clos décrété par la fédération ne les concerne pas. Au-delà de la procédure qui viole toutes les règles, les conférenciers estiment que l’appel qu’ils ont interjeté est suspensif. Dans ces conditions, pas question de jouer le huis clos. La fédération qui est coutumière des violations des textes l’entend-il de cette oreille ? De toutes les façons, les supporters du Djoliba sont déterminés a brisé le diktat des loups. Comme quoi, les faibles ont des problèmes, les forts ont des solutions. Il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre, disait Albert Einstein. L’assainissement de la fédération passe par le...
A suivre

Lamine Diallo
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