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Affaire d’effondrement à la Cité des enfants: Un trio magique contre les biens de l’Etat !
Publié le mardi 16 aout 2016  |  La Boussole
Atelier
© aBamako.com par Androuicha
Atelier de validation de l`avant-projet de décret d`application de la loi instituant la promotion du genre
Bamako, le 11 février 2016 à l`hôtel Mandé. L`Institut National Démocratique (NDI) et le Ministère de la Promotion de la Femme, de l`Enfant et de la Famille en soutien au Réseau des Femmes Parlementaires (REFEP), ont organisé l`atelier de validation de l`avant-projet de décret d`application de la loi n 2015-052 du 18 décembre instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l`accès aux fonctions nominatives et électives.




La lutte contre la corruption semble être un vain mot dans notre pays. Et pour cause, la dilapidation des biens de l’Etat se passe sous le nez et la barbe de nos responsables sans qu’ils ne lèvent le petit doigt pour dénoncer ou arrêter les auteurs. La raison est simple, il faut passer la main au-dessous de la table pour échapper à la justice.
N’a-t-il pas été dit que les enfants sont les plus bénis du monde ? Cela s’avère être vrai. Pour cause, grâce à la bénédiction de Dieu, des milliers d’entre eux ont été échappé de justesse à la mort.
N’eût été la clairvoyance et la bonne citoyenneté de monsieur Diakité, un des responsables du collectif des Résidents du Marigot longeant la Cité Unicef, le pire serait arrivé.
Qui serait l’auteur de drame ? Le fameux entrepreneur Nouhoum Kouma ? Qui pourrait être indexé ? Le ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, première responsable de la Cité des enfants. Qui et qui seraient endeuillés ? Les parents les plus pauvres.
De quoi s’agit-il ?
L’entrepreneur Nouhoum Kouma, auteur de plusieurs effondrements de bâtiments dont récemment à l’ACI 2000, en commun accord avec les responsables de la Cité des enfants sous la tutelle du ministère de la promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, a bénéficié de la réalisation du projet de construction d’une salle d’animation destinée aux enfants, à hauteur de plus d’une dizaine de millions.
Dégoutant et connu de sa mauvaise notoriété, l’entrepreneur Kouma, à cause de ses intérêts personnels, évolue toujours de ses mauvaises modes. Piller les biens de l’Etat pour arriver à ses fins. Pour cause, au bout de quelques mois du démarrage du chantier, la nouvelle salle s’est écroulée. Quel gâchis !
Dieu soit loué, grâce à la vigilance d’un responsable du Collectif des Résidents du Marigot longeant la Cité Unicef, à travers la personne de Ladji Amadou Diakité, ingénieur de son état, qui a alerté les responsables du Centre sur les défaillances du chantier afin d’arrêter les travaux, à la date du vendredi 15 juillet, pour faire le constat.
Les dégâts sont énormes, la jonction des poteaux au niveau des fondations, les enrobages, la mise en place d’un bureau technique. Pire, il a été constaté que le truand entrepreneur ne possède aucune pièce justificative, c’est-à-dire l’autorisation de construction. Quel marché gré à gré !
Comment le célèbre entrepreneur peut-il manipuler le ministère de tutelle ?
La Direction Générale de Marchés Publics est-elle complice ? Qui protège l’entrepreneur Nouhoum Kouma ? Qu’attend le parquet de la commune VI pour se saisir du dossier ? Pourquoi autant de silence de la direction Générale des biens de l’Etat ? C’est la question que bon nombre personnes se posent.
Rappelons que le samedi 16 juillet 2016, malgré les observations, la fameuse entreprise s’est entêtée à travailler sur la partie mise en cause. Aussi, lundi 18 juillet, la Direction Régionale de l’Urbanisme et de l’Habitat (DRUH) a été saisie pour une prise en charge du dossier.
Affaire à suivre

Yacouba Dembélé
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