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Mali : l’armée renforce la sécurité à Gao, deux kamikazes arrêtés
Publié le dimanche 10 fevrier 2013  |  Le monde.fr




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Les soldats maliens renforçaient samedi la sécurité dans la région de Gao, dans le nord du Mali, après l’arrestation de deux jeunes portant des ceintures d’explosifs et au lendemain du premier attentat suicide recensé dans le pays.
Deux jeunes portant des ceintures bourrées d’explosifs ont été arrêtés, samedi 9 février au matin, à l’entrée de Gao, ville située à 1 200 km au nord-est de Bamako récemment reprise aux groupes islamistes armés. "Nous avons arrêté tôt aujourd’hui deux jeunes, un Arabe et un Touareg. Ils avaient une ceinture d’explosifs et ils étaient sur le dos de deux ânes", a déclaré à l’AFP Oumar Maïga, le fils du chef du village local.

Les deux jeunes ont été arrêtés sur la route menant à Bourem et à Kidal, à l’entrée nord de la ville de Gao, là même où un homme s’est fait exploser vendredi dans un attentat suicide visant des militaires maliens, blessant légèrement l’un d’entre eux.

L’attentat a été revendiqué par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), l’un des groupes armés qui occupait depuis des mois le nord du Mali, y multipliant les exactions. Jeudi, le Mujao avait dit avoir créé "une nouvelle zone de conflit", promettant d’attaquer des convois, de poser des mines et "d’organiser des kamikazes".

Lire : Mali : premier attentat-suicide à Gao, affrontements entre soldats maliens à Bamako

INQUIÉTUDE DES MILITAIRES

Plus grande ville du nord du Mali, Gao a été reprise le 26 janvier par les soldats français et maliens aux islamistes. Mais depuis vendredi, la ville semble en état de siège : aussitôt après l’attentat suicide, soldats et gendarmes maliens se sont affairés à renforcer les postes aux entrées de la ville, a constaté un journaliste de l’AFP.

Sacs de sable empilés autour des postes de contrôle, arbres rasés pour améliorer la visibilité, mitrailleuses lourdes en batterie, renforcement des patrouilles des soldats nigériens : les mesures traduisent l’inquiétude des militaires, qui prennent très au sérieux les menaces de nouvelles attaques.

"Dès qu’on sort de plus de quelques kilomètres de Gao, c’est dangereux", a confié a l’AFP un officier malien. Selon des sources militaires, française et maliennes, plusieurs des villages entourant Gao sont acquis à la cause des islamistes.

Des mines ont été découvertes sur les routes alentours : quatre civils maliens ont été tués mercredi par une mine au passage de leur véhicule entre Douentza (centre) et Gao. Le 31 janvier, deux soldats maliens avaient déjà été tués dans une explosion similaire, sur la même route.

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