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«Ras Bath» libéré mais…
Publié le lundi 22 aout 2016  |  Le Pays
Grand
© aBamako.com par Momo
Grand meeting de la société civile
Bamako, le 25 octobre 2014. La société civile malienne a tenu un grand meeting pour la défense de l` intégrité territoriale du pays.




Après 72 heures de garde de vue, le chroniqueur Ras Bath a été libéré jeudi 18 août dans la soirée, mais reste sous le coup de mesures contraignantes. Il a obtenu certes une liberté provisoire, mais son émission « cartes sur table » est suspendu momentanément.
L’arrestation du chroniquer a tourné au vinaigre. Nous titrions dans notre parution du jeudi dernier : « Ras Bath au tribunal de la commune IV : Sang et dégâts matériels, comparaison reportée ». Des centaines de manifestants s’étaient retrouvés devant le tribunal de la commune IV de Bamako pour protester contre la comparution du chroniqueur, Mohamed Youssouf Bathily, alias « Ras Bath ». Une manifestation violemment réprimée par les forces de l’ordre. Le bilan fait toujours état d’un mort et d’une dizaine de blessées.
Après ces violentes manifestations, le célèbre chroniqueur « Ras Bath » avait été libéré jeudi soir à l’issue de sa garde à vue avec des mesures extrêmement contraignantes, notamment l’interdiction de reprendre pour l’instant son activité de chroniqueur radio. Il ne peut pas non plus quitter la commune IV où il réside. Des dispositions prises pour une durée indéterminée. Et le chroniqueur a, quant à lui, réagi dans un communiqué, en précisant qu’il se soumettrait à ces mesures et en passant par la même occasion, un appel au calme.
Des manifestants interpellés et des enquêtes ouvertes !
Quatre chefs d’inculpation ont été retenus contre Rasta, d’autres enquêtes sont en cours autour de cette affaire. Elles concernent le déroulé de cette manifestation qui a dégénéré et la réaction des forces de l’ordre.
Soulignons que 19 manifestants ont été interpellés. Ils devaient être présentés au juge. Et selon le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le général Salif Traoré qui s’est exprimé lors d’une conférence de presse, une information judiciaire est également ouverte pour essayer de trouver l’origine des balles extraites de certains blessés, et plus largement pour faire la lumière sur les responsabilités de chacun à la suite de ces débordements.

Agmour
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