Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Si Moussa MARA pensent que nous étions mieux sous GMT, il doit changer le nom de son parti
Publié le mardi 23 aout 2016  |  rpmedias
Primature:
© aBamako.com par mouhamar
Primature: La passation de pouvoirs entre le PM sortant Moussa Mara et le PM entrant, Modibo Keita
Bamako, le 09 janvier 2015. La passation de pouvoirs entre le Premier ministre sortant, Moussa Mara et le Premier ministre entrant, Modibo Keita a eu lieu ce vendredi à la Primature.  




Si Moussa MARA pensent que nous étions mieux sous GMT, il doit changer le nom de son parti

Moussa Mara est en politique à travers le parti Yéléma qui a été créé par ce que le multipartisme existe au Mali. Le multipartisme existe par ce que le régime sanguinaire de Moussa Traoré(GMT) a été vaincu par les maliens. D’ailleurs si la peine capitale prononcée à l’encontre de GMT lors de son procès avait été exécutée, les pratiques telles que la corruption, la surfacturation, l’injustice et l’enrichissement illicite n’auraient pas libre cours aujourd’hui. Alpha Omar Konaré et ATT doivent avoir leurs raisons d’avoir préservé GMT.
La dernière sortie de Moussa MARA président du « jeune » parti Yéléma au carrefour d’opinion «Faso baro» ne sied pas à une personne qui veut le changement au point de baptiser son parti « le changement ». Certes les pratiques malhonnêtes crèvent les yeux depuis que les affaires sont dirigées par une famille, celle du président Ibrahim Boubacar Keita mais de là à placer le nom de GMT ou son règne dans une comparaison entre la bonne et la mauvaise gouvernance est une faute morale voir professionnelle.
On peut qualifier tous les régimes de mieux que celui d’IBK sauf la période GMT. Les maliens ont massivement chassé GMT du pouvoir, ce n’est pas encore le cas d’IBK même si les prémisses sont visibles. La mobilisation en faveur de Ras Bath en est un morceau choisi. Sous GMT nous n’aurons pas pu rédiger cet article. La liberté d’expression n’existait point. Elle est menacée sous le régime d’IBK mais demeure quand même. Sous GMT la corruption était faite par une élite qui muselait le reste du monde. On ne pouvait pas se plaindre même si l’on était victime car les bourreaux avaient droit de vie et de mort sur les victimes.
Nous n’allons pas nous hasarder à juger Moussa MARA en fonction de ce qu’ont fait ses parents en bien ou en mal pendant le règne de GMT d’ailleurs personne ne devrait subir ce jugement.

Par contre Moussa Mara pourra difficilement se soustraire du passif d’IBK. Il a été ministre de l’urbanisme puis premier ministre pendant le mandat en cours du président IBK. Même si son passage fut éclair, il demeure avec le parti Yéléma dans la mouvance présidentielle. Il continu de porter les couleurs de la gouvernance IBK. Lorsqu’il dit qu’il y a plus de corruption et d’injustice maintenant que sous GMT, sans le dire il s’auto accuse aussi car le responsable morale de ces pratiques est son ex employeur.
Moussa Mara
Facebook
Twitter
Google+
« Jeunesse africaine, le grand défi à relever » le dernier livre de Moussa MARA
Ses analyses de conférencier lors de cette rencontre sont par ailleurs une image quasi exacte de l’environnement politique, on pourrait difficilement le combattre la dessus.
Moussa Mara est presqu’une OVNI politique depuis qu’il a quitté le gouvernement. Il s’efforce à accompagner une politique qu’il critique.

Il espère faire le changement avec des acteurs que lui-même qualifie de gens qui vivent de la politique, qui n’ont de ressources que celles fournies par le jeu politique. Que ceux qui ont compris cette façon de faire explique aux autres.
Faire du « yéléma » en compagnie de ceux contre qui le « yéléma » s’opère est juste de la magie. Peut-être que Moussa Mara est un thaumaturge.

Elijah De BLA
Commentaires

Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment