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Paludisme : Le dispositif pour aborder la période la plus dangereuse
Publié le mercredi 24 aout 2016  |  L’Essor
Lutte
© Autre presse par DR
Lutte contre le paludisme




Les mois de septembre, d’octobre et de novembre sont les moments où l’incidence du paludisme est la plus forte. Pour y faire face, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a organisé, hier, une conférence de presse animée par le directeur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Dr Diakalia Koné, et le directeur du Centre de recherche et de formation sur le paludisme du Mali, le Pr. Ogobara Doumbo.

Cette conférence, qui s’est déroulée dans les locaux du ministère, visait surtout un changement de comportement de la part de la population pour mieux prévenir la maladie. Il est nécessaire, pendant cette période, de haute tension d’assainir son environnement, d’accéder et d’appliquer les stratégies du PNLP et d’adopter des gestes simples qui sauvent.

Le paludisme est un véritable problème de santé publique dans notre pays. Malgré les efforts considérables consentis par le gouvernement et ses partenaires, le paludisme demeure un problème majeur de par son impact sur la mortalité, la morbidité et les répercussions socio-économiques. Il est la première cause des motifs de consultation dans les services de santé (40%) et constitue la première cause de décès des enfants de moins de 5 ans et de l’anémie chez les femmes enceintes.

Le directeur du PNLP estime que le paludisme touche environ 2 millions de personnes par an et cause 2000 décès. Selon lui, la transmission de cette maladie est surtout accentuée en périodes de pluies. Pendant l’hivernage, indique-t-il, on enregistre une augmentation des cas et des décès liés au paludisme. Les zones les plus touchées sont les régions de Mopti et de Sikasso, à cause de leur grande pluviométrie. Devant cette recrudescence, le ministère a pris un certain nombre de mesures. Ces mesures passent par l’organisation de la chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS) chez les enfants de 3 à 59 mois dans tout le pays. Pour les régions du Nord, la CPS est couplée à d’autres activités à grand impact comme la vaccination, le dépistage et la prise en charge des cas de malnutrition et de distribution de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILD). Pour les deux régions les plus touchées, des brigades sont chargées d’appuyer les activités de lutte de haute tension.

De son coté, Ogobara Doumbo a indiqué que la population cible est surtout constituée des enfants de moins de 5 ans, des femmes enceintes, des Maliens de la diaspora et des personnes âgées. Ces cibles sont des personnes qui peuvent être touchées par le paludisme et qui risquent plus d’en mourir. Mais le reste de la population peut être touchée et ne pas en mourir. Pour lui, chacun de nous doit jouer son rôle. Alors explique-t-il, pendant cette période, chacun doit jouer un rôle déterminant dans sa famille en désherbant sa cour, en rendant propre son environnement, en enterrant les pots et pneus et tout ce qui peut contenir l’eau de pluie. Pour mieux jouer ce rôle, il estime que chacun doit aussi appliquer les stratégies efficientes en passant par la consultation prénatale (CPN) et les moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILD).
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