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Abdoullah Coulibaly, président du CNOSAF « La France n’est pas un ennemi du Mali…»
Publié le mercredi 24 aout 2016  |  Le Tjikan
IHEM
© aBamako.com par Momo
IHEM : sensibilisation sur la paix et la sécurité.
Bamako, le 08 mai 2015 le promoteur de l’ IHEM a organisé une conférence sur le rôle de la CEDEAO en matière de paix et sécurité.




Le président du Comité National d’Organisation du Sommet Afrique-France (CNOSAF), Abdoullah Coulibaly et les membres de son équipe ont animé une conférence de presse le samedi 20 août dernier à la Maison de la presse. Selon le président du CNOSAF, la France n’est pas un ennemi du Mali sinon elle n’aurait pas confié l’organisation du sommet au Mali sachant bien que le pays traverse une période de crise.
Pour couper court à toutes les folles rumeurs qui circulent à propos de l’impossibilité de tenir le sommet France-Afrique au calendrier indiqué du 13 au 14 janvier prochain, le président du CNOSAF, Abdoullah Coulibaly et son staff ont animé une conférence de presse le samedi dernier à la Maison de la Presse.

Dès l’entame de ses propos, le président du CNOSAF, Abdoullah Coulibaly a tenu à préciser que la France n’est pas l’ennemi du Mali. Car dit-il, si le Mali est déstabilisé, la France et l’Europe en ressentent les conséquences directement ou indirectement.

Selon lui, le fait de confier l’organisation du sommet Afrique-France au Mali alors que le pays traverse une période de crise est une grande marque de confiance des autorités françaises à l’égard de celles du Mali. Pour preuve dit-il, l’organisation du sommet fait l’objet de convoitise de beaucoup de pays africains.

« Le Sénégal et la Côte-d’Ivoire ont plus de complexes hôteliers que nous. Mais malgré tout, c’est à notre pays que la France a confié l’organisation du Sommet », dit-il.

« L’organisation du sommet Afrique-France est d’abord une marque de confiance dans notre pays, dans ses capacités d’organisation des évènements de cette dimension », a-t-il ajouté. Toute chose qui, selon lui, est un grand défi à relever pour le Mali qui ne doit pas décevoir.

« Il n’en demeure pas moins qu’organiser et réussir le sommet a toutes les apparences d’un véritable défi. D’abord au niveau de la question du logement, des doutes ont été émises quant à la capacité du Mali pour une prise en charge adéquate du Sommet » a-t-il déclaré. Avant de rassurer qu’à la date d’aujourd’hui, le Comité d’Organisation du Sommet Afrique- France dont il est le président est à l’aise sur le volet hébergement.

« Il n’y a plus d’inquiétude car nous avons suffisamment de chambres pour accueillir le sommet », rassure-t-il.

Selon le conférencier, à la date d’aujourd’hui, le Comité National d’Organisation du Sommet Afrique France (CNOSAF) dispose au total de 2198 chambres et de 61 établissements hôteliers. Au nombre desquels, l’hôtel Azalaï Laïco dont les travaux de réhabilitation sont en cours ainsi que les 14 villas qui sont en cours de réalisation non loin du CICB.

Pour le président du CNOSAF Abdoullah Coulibaly, l’organisation du sommet Afrique-France est une belle opportunité d’affaires pour le Mali. Car révèle-t-il, environ 4 000 emplois seront créés à travers l’organisation de ce sommet dans le cadre duquel, le CNOSAF compte aménager certaines rues et espaces publiques de la capitale ainsi que le nettoyage des berges du fleuve Niger. Aussi, il est prévu plusieurs autres activités génératrices de revenus, a-t-il expliqué.

S’agissant du coût global de l’organisation, il s’élève à environ 35 milliards FCFA, a expliqué Abdoullah Coulibaly selon qui, le CNOSAF ne gère que 3 milliards FCFA.

A noter qu’environ 35 chefs d’Etats et de Gouvernements sont attendus à Bamako à l’occasion de cette rencontre internationale franco-africaine.


Lassina NIANGALY
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