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9 à 11 ans requis contre Ahmad Al Faqi Al Mahdi : CPI : le sort du présumé jihadiste connu le 27 septembre
Publié le jeudi 25 aout 2016  |  L’Indicateur Renouveau
Ahmad
© AFP par ROBIN VAN LONKHUIJSEN
Ahmad Al Faqi Al Mahdi
Ahmad Al Faqi Al Mahdi, transféré dans la nuit de vendredi à samedi au centre de détention de la CPI à La Haye




Le bureau du procureur requiert une peine de 9 à 11 ans d’emprisonnement contre l’accusé, au regard, dit-il, du “remords exprimé à l’ouverture du procès et sa coopération dans les différentes auditions”.

Le procès d’Ahmad Al Faqi Al Mahdi a pris fin hier après-midi à la Cour pénale internationale. La défense a demandé l’indulgence de la Cour et des circonstances atténuantes pour son client. Le verdict est renvoyé au 27 septembre prochain. Le bureau du procureur a bouclé ce mercredi la présentation des éléments à charge contre le présumé jihadiste pour la destruction des Mausolées de Tombouctou. L’accusation a également présenté son réquisitoire aux juges sur la peine à infliger à Al Faqi.

Selon le bureau du procureur, la présentation des éléments à charge “prouvent à suffisance qu’Ahmad Al Faqi a pris une part active dans la destruction des mausolées de Tombouctou”. Il avait la confiance des chefs d’Ançar Eddine et à ce titre il a ordonné et aidé à la destruction des mausolées et édifices religieux. Compte tenu des preuves confirmant sa responsabilité, l’accusation dans son réquisitoire, a demandé aux juges de la Cour de “punir Al Faqi afin de lancer un message fort à d’autres personnes tentées de commettre les mêmes forfaits”.

Dans son réquisitoire, le bureau du procureur a pourtant pris en compte, “des circonstances atténuantes” pour Ahmad Al Faqi, notamment son “pardon” au premier jour du procès et sa décision de plaider coupable ainsi que le remords exprimé aux populations de Tombouctou et du Mali.

Compte tenu de ces éléments, le bureau du procureur a requis une peine de 9 à 11 ans d’emprisonnement pour le présumé jihadiste. Selon l’accusation, cette peine s’inscrit dans le cadre de l’entente intervenue entre l’accusé et le bureau du procureur. Cette entente qui n’engage pas les juges, prévoit que si l’accusé plaide coupable, le procureur pourrait requérir une peine de 9 à 11 ans de prison à condition que l’accusé ne fasse pas appel de sa condamnation. Ce réquisitoire sera-t-il suivi par les juges ? La réponse devrait être connue dans quelques jours à l’issue de ce procès.

F. S.
Envoyé spécial de Studio Tamani
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