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Gouvernance d’IBK: « Trois années de scandale financier et d’insécurité »
Publié le lundi 29 aout 2016  |  Le Républicain
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© aBamako.com par Androuicha
Visite du président IBK en 4e région: Inauguration du château d`eau de la ville de Macina.
Macina dans le cercle de Macina dans la région de Ségou, le 08 décembre 2015. Dans les activités marquant sa visite effectuée en 4è région, le président Ibrahim Boubacar KEITA a procédé à l`inauguration de l`ouvrage de fourniture d`eau potable de la ville de Macina.




Le secrétaire général du parti Union pour la Paix et la Stabilité (UPS) Ibrahima Sissoko et son premier vice-président Hamidou Haidara étaient devant la presse le samedi 27 Août 2016 à la bibliothèque nationale du Mali. Les conférenciers ont fait la rétrospection des trois années de gouvernance du président Ibrahima Boubacar Keita jalonné, selon eux, par des scandales à répétition.

« Une République qui pleure durant trois ans, trois années de scandale financier, trois années d’insécurité… », ont déclaré les responsables de l’UPS, avant de faire des propositions pouvant permettre au pays d’emprunter la voie du succès dont tous les maliens aspirent.
Le secrétaire général du parti Union pour la Paix et la Stabilité (UPS) Ibrahima Sissoko, à l’entame de ses propos, a rappelé les premières déclarations du président IBK qui l’ont fait « chuter du fauteuil de kankeletiguiya à celui de kantiamatigui ». « Le peuple malien a élu IBK en septembre 2016 parce qu’il trouvait en lui le « Kankeletiguiya » l’une des valeurs fondatrices de notre société.

« Le président Ibrahim Boubacar Keita avait promis de résoudre la crise du nord non pas par le « Dialogue » mais par la force ; avait déclaré : « je ne négocierais plus jamais avec un groupe armé, aucun rebelle ne se hissera à ma hauteur pour discuter d’égal à égal lors de l’inauguration du barrage de Félou le 17 décembre 2013. Oui je dis et redis que l’argent des maliens est sacré et qu’il faut désormais l’utiliser à bon escient. C’est pourquoi, je décrète l’année 2014, année de lutte contre la corruption. Aucun de ces paroles n’ont vu le jour.

Il a fini par négocier avec les groupes armes et compose avec eux dans le même gouvernement devenant du coup le kantiamatigui », a-t-il déploré. Il ajoutera que la corruption et l’impunité ont gagné du terrain sous le régime IBK et aucun de ses ministres impliqués dans des affaires de corruption n’a été poursuivi devant les juridictions alors qu’il y à des juridictions nécessaires pour les juger et des prisons nécessaires pour les emprisonner. « Le problème du Mali n’est pas un problème de gouvernement ni de la qualité et de la compétence des hommes qui le composent mais un problème de leadership. C’est triste mais le Mali n’a pas de leader.

Depuis l’accession d’IBK au pouvoir, nous pensons contrairement à lui que « l’Etat a disparu ». Un gouvernement sans président ne peut pas être efficace et ne peut pas être à la hauteur des attentes de la population. Car c’est un gouvernement sans mission », a indiqué le secrétaire général de l’UPS. Il a affirmé que le Mali est devenue une République qui pleure sous IBK. Le secrétaire général de l’UPS a fait savoir qu’IBK a toujours des larmes pour les victimes étrangères mais jamais lorsqu’il s’agit des victimes maliennes. Il a noté que durant les trois années de gouvernance d’IBK, il n’a pu proposer une solution de sortie de crise et a aussi fait table rase des solutions proposées par les autres.

« Depuis l’avènement de la démocratie au Mali, IBK est le seul président à ne pas proposer un programme de société aux maliens et un président sans programme aboutira à un gouvernement sans mission », a soutenu le conférencier. Sur le plan financier, le secrétaire général a signalé que depuis trois ans, le régime IBK est au centre de sandales financières. Selon lui, le seul point fameux des trois ans d’IBK est la continuation de la politique de logements sociaux de l’ancien président ATT. « Même si les conditions d’attribution laissent à désirer », ajoute-t-il. Ibrahima Sissoko est revenu sur l’insécurité grandissante que ce soit au septentrion où à Bamako.

« Tous les acquis sécuritaires du président de la transition Dioncounda Traoré se sont volatilisés sous IBK », dit-il. Comme solution pour parer à ces dérives et multiples scandales de trois années d’IBK, il a indiqué que son parti a deux propositions : la création d’une commission nationale chargée de la paix comme première et la seconde portant sur la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. A noter que l’UPS (l’Union pour Paix et la Stabilité)qui a été porté sur les fonds baptismaux en Mars 2016.

Moussa Samba Diallo
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