Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Editorial : La gestion de l’après Bouteflika en Algérie, la vraie raison de l’occupation de Kidal par la France
Publié le lundi 29 aout 2016  |  Infosept
intervention
© AFP par DR
intervention dans le nord du Mali : La secrétaire d`Etat américaine Hillary Clinton discute avec le président algérien Abdelaziz Bouteflika
Lundi 29 octobre 2012. Alger




La France autant que les Etats occidentaux n’a jamais eu de pays amis. Le pays du Général De Gaule a enseigné à l’Humanité, à haute et intelligible voix, une vérité de la palisse que seuls les dirigeants africains ne comprennent pas. Un pays n’a pas d’amis, il n’y a que des intérêts. Chaque dirigeant doit se battre, au besoin, aller à l’ultime sacrifice pour l’intérêt de son peuple et, au-delà, de son continent. L’Europe, le contient le plus barbare de l’Humanité qui est à la base de tant de malheurs du monde n’a aucun état d’âme pour sauvegarder ses intérêts et la survie de sa population.

Au nom de sa suprématie, elle est à l’origine de la colonisation, de la traitre des nègres, des deux guerres mondiales et sera au besoin à l’origine d’une troisième guerre mondiale, s’il le faut, pour défendre son droit au bonheur. Un gros luxe qu’elle refuse au pauvre continent africain en lui imposant une domination et des pressions tout azimut d’un autre âge par des Institutions dites de Breton Woods ou par les Nations-Unies dont l’objectif caché reste la perpétuation de la domination blanche sur le reste du monde. Les dirigeants africains en général et maliens en particulier comprendront-ils un jour qu’ils doivent autant se battre pour le bonheur de leurs peuples.

L’émancipation et le développement de l’Afrique se fera comme l’Unité allemande réalisée par Bismarck. Il se fera par le fer et dans le sang à travers une coopération internationale musclée, parce que nos intérêts seront toujours au détriment des intérêts d’autres continents. Notre respect aujourd’hui comme demain reposera toujours sur notre capacité à montrer qu’on peut autant faire mal à ceux qui nous cherchent, autant militairement qu’intellectuellement. Eduquer, former des ressources humaines de qualité dans tous les domaines reste la seule voie de la rédemption de l’Afrique.

Le « Cablegate » montre à tous que c’est au nom des intérêts de leurs peuples que les Etats-Unis de Georges Bush, sur du faux, ont envahi l’Irak, saccagé et pillé aujourd’hui la Syrie. C’est au nom des mêmes intérêts d’hégémonie que la France de Nicolas Sarkozy a fait sa guerre à la Lybie en hésitant pas une seconde à liquider le Guide Mouammar Kadhafi et sa Révolution. Partout c’est sous le couvert de la légalité internationale fabriquée dans les instances du système des Nations-Unies qu’on attaque les « barbares ».

C’est au nom des mêmes intérêts qu’on a attaqué, la Lybie, l’Irak, la Syrie qu’on a aussi fabriqué le MNLA au Mali et imposé le réveil d’un pseudo nationalisme touareg. Mais au Mali, contrairement à tout ce qui se dit, la guerre au nord n’est qu’un allumage de la France avec la caution des Nations Unies, pour surveiller l’huile sur le feu que représente la gestion de l’après Bouteflika en Algérie. Et pour l’intérêt de la France, elle restera à Kidal et nous empêchera d’y rentrer en s’y installant confortablement, en reniflant toutes nos ressources du sous-sol au nord si elle ne s’en sert pas tout simplement et illégalement. Elle le fera aussi longtemps que l’Algérie après Bouteflika ne sera pas sécurisée pour elle.

Mais au fond, peut-on les en vouloir autant ? Si les dirigeants français aiment autant leur peuple pourquoi les nôtres ne devraient pas nous aimer et nous protéger autant ? Il faut de la capacité, du patriotisme, du sacrifice et une vision d’Etat aux dirigeants maliens pour comprendre les enjeux de la géopolitique sous régionale et internationale pour savoir négocier durement et âprement, dans un partenariat gagnant-gagnant, les intérêts du Mali et de sa terre face à ce retour de la colonisation de nos ressources.

O’BAMBA
Commentaires