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Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) : Le Gouvernement veut insuffler une nouvelle dynamique
Publié le lundi 29 aout 2016  |  Le 22 Septembre




Afin corriger les graves dysfonctionnements compromettant la vitalité et l’équilibre financier de nombreuses institutions financières décentralisées et de leur assigner un rôle déterminant dans la création d’activités génératrices de revenus et d’emplois, le Gouvernement a adopté par Décret, le 29 juin 2016, un document de Politique nationale de microfinance.

La dissémination de ce document et de son Plan d’actions 2016 – 2020 a fait l’objet d’un atelier, tenu le jeudi 25 août 2016 au ministère des Investissements et de la Promotion du Secteur Privé.

Fruit des efforts de l’ensemble des intervenants du secteur de la microfinance au Mali, départements ministériels impliqués dans la microfinance, structures d’encadrement ou d’accompagnement, Chambres consulaires, société civile, partenaires techniques et financiers, la mise en œuvre de ce document permettra sans doute d’accroître l’inclusion financière et de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des ménages pauvres.



Ainsi, la Politique nationale de développement de la microfinance vise à l’horizon 2025 de «construire un secteur de la microfinance professionnel, qui contribue efficacement à la réduction de la pauvreté, grâce aux services offerts par des Systèmes Financiers Décentralisés majeurs viables et intégrés au système financier global».

Pour Adama Camara, Président de l’Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés (APSDF), le document de Politique nationale de la microfinance est tout simplement une étape importante dans le nouveau tournant que le secteur de la microfinance est en train d’entamer.

Assurant de l’engagement de sa structure à jouer toute sa partition dans la mise en œuvre de ce document, le Président de l’APSDF a demandé aux acteurs de la microfinance de se l’approprier.

Pour le ministre des Investissements et de la Promotion du Secteur Privé, Konimba Sidibé, il ne faut pas perdre de vue que la grave situation de crise de confiance que connaissent les institutions de microfinance reste imputable pour l’essentiel à des manquements tout aussi graves aux bonnes pratiques de gouvernance et de gestion de ces institutions.

Aux mesures-phares retenues, comme la mise en place d’un mécanisme de refinancement durable des Systèmes Financiers Décentralisés du Mali (SFD), dont l’étude est pratiquement achevée, le ministre Sidibé a demandé à ce qu’on ajoute l’assainissement du secteur, le renforcement de la gouvernance des SFD, la transformation institutionnelle des structures en charge de la surveillance et de la promotion du secteur de la microfinance, la promotion des bonnes pratiques en matière de principes de protection des consommateurs, l’adaptation des produits financiers et la facilitation de l’accès aux services, entre autres.

Yaya Samaké



Encadré

La microfinance en chiffres au Mali

Le secteur de la micro finance occupe une place importante dans le financement des acteurs économiques du Mali et dans le processus de l’inclusion financière. Les résultats du secteur, au 31 décembre 2014, le montrent à suffisance.

Avec une clientèle estimée à 1 021 024 pour une population de 1 122 144 personnes touchées, le secteur de la microfinance emploie 3 200 personnes. Selon un rapport de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, au 31 décembre 2014 le niveau du portefeuille / en cours crédit a atteint 69 572 200 000 FCFA, contre 56 354 700 000 FCFA en cours d’épargne.

Il faut aussi signaler que les indicateurs financiers du secteur ont enregistré une évolution positive en 2015.

Y.S
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