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Le ministre de l’Énergie et de l’Eau sur les chantiers d’EDM : Dans un esprit d’anticipation
Publié le lundi 29 aout 2016  |  L’Essor




Faire le point avec les services techniques de l’Énergie du Mali (EDM. Sa) sur les actions prioritaires à réaliser afin d’assurer et faire face au déficit de 2017 pendant la période chaude, tel était l’objet de la visite que le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Malick Alhousséini, a effectuée vendredi dernier sur trois importants sites de la société nationale d’électricité.
Outre les membres de son cabinet, le ministre était accompagné par plusieurs autres responsables du département dont Souleymane Berthé, directeur général de l’Agence chargée des energies renouvelables, Ismael Oumar Touré, directeur national de l’Énergie et de Mahamadou Guindo, directeur général d’EDM.
La SOPAM, située à Sirakoro, a été la première structure visitée par Malick Alhousséini et sa délégation. Dotée d’une puissance garantie de 40 mégawatts, la SOPAM vient d’être reprise par l’Etat qui la rétrocédera bientôt à EDM après la phase de concession qui s’est achevée au mois de mai dernier.
Le ministre, après avoir fait le tour des installations de la société – laquelle est à l’arrêt depuis quelques mois-, a donné des instructions aux responsables d’Énergie du Mali pour procéder à sa réhabilitation afin qu’elle soit fonctionnelle en 2017.
Le ministre en charge de l’Énergie s’est ensuite dirigé vers le site de Dar-Salam qui abrite les installations de production d’EDM et d’Agreko. Le parc de production d’EDM, à ce niveau, dispose d’une puissance installée totale de 36, 6 mégawatts. La centrale est en extension avec un projet d’installation qui la portera à une puissance totale de 51,6 mégawatts. Les installations d’Agreko, quant à elles, se composent d’une centrale de 20 groupes pour une puissance totale installée de 18 mégawatts. La puissance contractuelle garantie est de 16,92 mégawatts.
Au niveau de la plus vieille centrale électrique de Bamako (elle existe depuis 1953) une tribune à combustible n’est pas fonctionnelle. L’unité a fortement besoin d’actions de révisions générales qui auraient dû être réalisées depuis 2013 et qui n’ont pas été faites pour des raisons financières. « Nous avons programmé ce travail dans le plan d’actions prioritaires et nous pensons qu’il sera réalisé au cours de 2017 pour que cette centrale à combustion soit disponible en 2018 », a annoncé le ministre de l’Énergie et de l’Eau.
C’est sur le chantier du Centre national de conduite (CNC) – troisième et dernière étape – que la visite ministérielle s’est achevée. Outil moderne de supervision de l’ensemble du système d’alimentation de Bamako (systèmes de la production et de la distribution), le CNC est confronté à d’énormes difficultés liées au retard de 18 mois qu’accuse le chantier qui a démarré en 2014. Le ministre a assuré qu’il s’agissait au cours de cette sortie de faire le point avec l’ensemble des acteurs (entreprises, bureaux d’études etc) pour impérativement faire achever les travaux au mois de décembre prochain.
À l’issue de la visite, Malick Alhousséini a exprimé sa satisfaction de voir qu’il existe des ressources humaines de qualité disponibles à la direction générale d’EDM et des services techniques centraux. Le second challenge auquel il faudra faire face, a-t-il ajouté, est celui de la disponibilité des ressources financières avec un réel problème d’investissements qui ne date pas de maintenant. « Dans l’immédiat tout sera mis en œuvre pour que la période chaude de 2017 soit gérée afin que les populations de Bamako et du Mali en général puissent sentir moins le stress électrique en assurant le service public de l’électricité sur l’ensemble du territoire », a soutenu le ministre. Et de préciser que le travail important qui attend le département est d’engager une reforme d’envergure du secteur de l’électricité.

M. SIDIBE

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