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Direction régionale du budget de Sikasso: Le patron à l’index !
Publié le lundi 29 aout 2016  |  Le Sursaut
La
© aBamako.com par Momo
La ville de Sikasso




Affecté à la direction régionale du budget de Sikasso en 2014, après 10 ans de service à Ségou,Ya Traoré est l’objet de lourds soupçons de corruption. Selon nos enquêtes, il aurait créé deux entreprises de BTP, qui bénéficient des marchés publics.
Ayant occupé le poste de directeur régional du budget de Ségou pendant une dizaine d’années, Ya Traoré avait en charge la gestion des fonds destinés à la réalisation des petits barrages d'irrigation, avant d’être muté au même poste en 2014 à Sikasso. Mais depuis un certain temps, de lourds soupçons de corruption pèsent sur lui. D’après nos enquêtes, il aurait mis à profit son statut de DG pour faire main-basse sur les fonds destinés à la réalisation des petits barrages d’irrigation. Avec les fonds détournés, il aurait créé deux entreprises, la première ‘’Converse Sarl’’ suis au nom de l’une de ses épouses Bintou Cissé et la seconde, sous la dénomination ‘’Entreprise Abdrahamane Coulibaly (EAC)’’. Abdrahamane Coulibaly, serait un agent en service à l’office du Niger. C’est sous son nom qu’aurait été ouvert le compte bancaire d’EAC, domicilié à la Bank Of Africa. Plusieurs marchés de travaux publics ont été attribués aux deux entreprises ‘’Converse SARL’’ et Entreprise Abdrahamane Coulibaly (EAC).
Pis, après sa mutation à la direction régionale du budget de Sikasso, le DG Ya Traoré, avec l’aide d’une de ses relations travaillant à la Direction du Plan aurait réussi à négocier le transfert des fonds destinés à la région de Ségou au profit de celle de Sikasso. Et ce, en violation des principes administratifs privant la région de Ségou de ses fonds. Ainsi, depuis deux ans, selon nos informations les entreprises locales, prestataires publiques de la région de Ségou sont privées d’une partie de leurs fonds, surtout ceux destinés à la réalisation de petits barrages d’irrigation.
Une enquête aurait été ouverte par les services compétents.
A suivre donc…

Abel Sangaré
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