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Mali : Insécurité, l’Azawad, un véritable no man’s land
Publié le mardi 30 aout 2016  |  afrique-sur7.fr
Kidal,
© Autre presse par Dr
Kidal, troisième grande ville du Nord du Mali




L’Azawad ou plus précisément le Nord-Mali est devenu une véritable poudrière à ciel ouvert. Depuis la mise sous coupe réglée de cette vaste zone désertique par des groupes armés, l’insécurité s’y est également installée. La population civile rechigne de plus en plus à s’y aventurer.

L’Azawad, un nid de bandits de grand chemin


Situé au nord du Mali, l’Azawad recouvre des zones saharienne et sahélienne. En effet, ce vaste territoire est, depuis la nuit des temps, au centre d’une lutte acharnée entre le gouvernement central malien et les Touaregs séparatistes. Ces derniers, naguère regroupés au sein du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), en ont réclamé l’indépendance début 2012. Ainsi, les trois grandes régions, Kidal, Tombouctou et Gao, font l’objet de fréquentes attaques terroristes. Le septentrion malien est également le théâtre d’affrontements constants entre les forces régulières et les groupes terroristes. Les narcotrafiquants y ont également élu domicile, s’adonnant à leur commerce aussi bien dangereux qu’illicite. L’insécurité y paraît donc la chose la mieux partagée.

Les populations ne sont nullement épargnées dans ce chaos généralisé qui prend de plus en plus de proportions. Pour ceux d’entre eux qui ont la malchance de s’aventurer sur les axes routiers, une rencontre malencontreuse n’est pas à exclure. Pour protester contre cette insécurité galopante, les syndicats de transporteurs routiers du nord ont donc décidé de débrayer. Et les propos d’Abbas Diallo, un des représentants de l’Association des jeunes d’Ansongo, dépeignent à merveille leur calvaire : « Tous les jours, c’est des braquages, c’est des morts, c’est des enlèvements. On informe l’armée, on informe Barkhane, on informe la Minusma, personne ne réagit. On ne peut pas continuer. Qui fait ça ? Ce sont les bandits ? On ne sait pas. Il y a tellement de groupes armés que l’on ne sait pas qui est qui. »

Face à ce coup de gueule qui s’apparente à un véritable coup de coeur, les regards semblent tournés vers IBK. Pour certains observateurs, le président malien n’en fait pas assez pour rétablir la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire malien. Et pourtant, ses lieutenants soutiennent que Kankélétigui ne cesse de multiplier les initiatives pour faire appliquer les accords de paix d’Alger, synonyme de paix.
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