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Mandats d’arrêt contre des terroristes et alliés : Ils sont 28 du MNLA et des groupes islamistes armés
Publié le lundi 11 fevrier 2013  |  Le Zenith Bale




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C’est ce vendredi 8 février que le Procureur Général près la Cour d’Appel de Bamako, Daniel Amagoin Tessougué, dans un communiqué lu à la télévision nationale, a lancé ces mandats d’arrêt. C’est contre 28 personnes que ces mandats d’arrêt ont été lancés. Ils sont du Mnla et des groupes islamistes armés Ansar Dine, Aqmi et Mujao. Il leur est reproché entre autres chefs d’accusation le terrorisme et la sédition.

Le parquet de Bamako en prenant cette décision souligne qu’il ne va pas s’arrêter en si bon chemin. Car, dit-il, ils sont très nombreux à être poursuivis dans les prochains jours et mois.

Des poursuites ont été engagées ce vendredi contre plusieurs responsables des mouvements criminels MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad, rébellion touareg), Ansar Dine (islamiste), Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest), des narcotrafiquants. Ils font tous l’objet de mandats d’arrêt à exécuter tant sur le plan national qu’international. C’est en tout cas ce qui ressort du communiqué du Procureur Général près la Cour d’Appel de Bamako, Daniel A. Tessougué. Par cette action, M. Tessougué engage un véritable bras de fer avec les terroristes et tous leurs alliés pétris dans l’ombre. Car, désormais toutes les instances internationales de justice et tous les pays ayant signé des traités avec le Mali seront obligés de s’exécuter.

Les faits qui leur sont reprochés sont, entre autres: terrorisme, sédition, crimes portant atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, à l’intégrité du territoire national par la guerre, l’emploi illégal de la force armée, la dévastation et le pillage publics, crimes et délits à caractère racial, régionaliste et religieux, trafic international de drogue.

Il s’agit en particulier d’Iyad Ag Ghaly (chef d’Ansar Dine), Algabass Ag Intallah,

Hamada Ag Bibi, Cheick Ag Haoussa, Sultan Ould Badi, Hamada Ag Hama alias Abdelkrim El Tarki, Oumar Ould Hamaha, Sidi Mohamed Ould Bounama dit Senda Ould Bounama (Aqmi).

Aussi, Chérif Ould Attaher dit Chérif Ould Tahar (Mujao, et aussi narcotrafiquant), Abdrahamane Ould El Amr alias Hamed El Tlemci, Aliou Mahamane Touré.

Egalement, il y a Bilal Ag Acherif (Mnla), Mohamed Djery, Mohamed Ag Najim, Hama Ag Mossa, Deti Ag Sidimou, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, Iglass Ag Hussein, Baye Ag Diknane, Abdallah Ag El Bakaye, Mossa Ag Assarid, Mahdi Ag Bohada.

Enfin, Mohamed Ould Hamed Beyan dit Mohamed Oudi, Dina Ould Daya, Mohamed Ould Sidati, Baba Ould Cheick, Mohamed Ould Wenat et Adinady Ag Abdallah.

Notons qu’Algabass Ag Intallah est issu d’une des grandes familles touareg de la région de Kidal (Nord), qui depuis le 24 janvier dernier indique dirigé le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA). De la poudre aux yeux en quelque sorte, sinon blanc bonnet égal bonnet blanc.

M. Tessougué indique, par ailleurs, que la Cour pénale internationale (CPI) a déjà été saisie de crimes contre l’humanité, des crimes de guerre. Soulignons que Mme Bensouda, Procureure de la CPI avait annoncé le 16 janvier avoir ouvert une enquête sur des crimes de guerre présumés commis par divers groupes armés depuis janvier 2012 au Mali.

Sans autre indication, il nous est revenu que certains de ceux-ci se trouvent à Kidal, en France, en Algérie et au Burkina Faso. Il reste désormais à ces pays de collaborer étroitement avec les autorités maliennes pour les traquer.

Boubacar DABO

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