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Lettre ouverte á tous les maliens : Je salue les civils et les autorités
Publié le jeudi 1 septembre 2016  |  L’Indicateur Renouveau




Chers concitoyens, le pouvoir public, les forces de l’ordre, la justice font quotidiennement l’objet de vives critiques par des citoyens ordinaires. Ils sont parfois taxés d’agresseurs, de corrompu, injuste bref, ils sont traités de tous les noms.

Je demande à mes concitoyens de ne pas critiquer ces autorités pour plusieurs raisons.

Chaque jour, il y a des interpellations, des garde-à-vue, des jugements, des condamnations et des acquittements. Pourtant ces actions citées ne viennent pas du néant. Elles émanent toujours de plaintes formulées par des simples citoyens déposés auprès d’une autorité.

Sinon personne n’a vu une autorité s’introduire chez un simple citoyen pour lui demander quoi que ce soit parce qu’elle a le pouvoir de le faire. On n’est jamais interpellé par la police ou la gendarmerie gratuitement.

Un autre fait courant dans la cité est de nos jours le litige foncier. Beaucoup de dossiers sur le litige foncier sont pendants au niveau des tribunaux. C’est des litiges qui opposent pères et fils, frères ou sœurs ou encore des gens qui n’ont rien en commun. Pourtant aucun juge n’a demandé qu’on amène ces dossiers devant lui. C’est toujours ce citoyen, avec un papier attribué par la mairie, qui va voir le juge pour réclamer justice.

Assigner son père ou sa mère en justice est condamné par la religion musulmane. Pourtant, certains le font. C’est dire que la croyance n’est pas ce qu’on dit, c’est plutôt dans le cœur.

S’agissant de la défense lors des jugements, certains taxent leur avocat de traites lorsqu’ils perdent le procès. Pourtant, les avocats ne sont pour rien dans les actes qu’ils posent et qui les conduisent devant le juge.

L’accaparement des terres est aujourd’hui monnaie courante dans notre société. Et ce ne sont pas les juges qui le font. C’est plutôt de simples citoyens.

Revenant sur le cas des policiers en poste aux carrefours et autres. Beaucoup critiquent leur comportement. Pourtant personne n’a vu un policier siffler le passant pour son bon comportement. Les infractions, ce ne sont pas eux qui les commettent et ils ne demandent pas non plus de les commettre.

Nous critiquons les autorités alors que ce sont elles qui assurent la protection des biens et des personnes sans laquelle la vie dans la cité ne serait pas possible.

Pour conclure, je dirais que les autorités ne sont pas source de problèmes dans notre société d’aujourd’hui, c’est nous les simples citoyens. Chaque semaine, je lis sept fois le Coran avec mes talibés. Au terme, nous faisons des bénédictions pour les autorités et le pays

Mahamadou Touré

Tél. : 76 46 84 58, Bamako
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