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L’échec d’IBK sur l’opérationnalisation des nouvelles régions
Publié le jeudi 1 septembre 2016  |  Carrefour
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Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA




Dans sa volonté de rapprocher d’avantage l’administration des administrés, le Président ATT a fait créer le 6 janvier 2012, par la loi n°2012-017, 11 nouvelles régions sur l’ensemble du territoire malien. Ces régions sont : Ménaka, Taoudéni, Nioro, Kita, Dioïla, Nara, Bougouni, Koutiala, San, Douentza, Bandiagara. Lors du vote, l’Assemblée Nationale a porté un amendement au projet de loi, accepté par le Gouvernement en faisant de Gourma-Rharous une nouvelle région. Ce qui porte à 12 le nombre de régions. Il est dit que les cercles et les arrondissements composant chaque région seront déterminés par une autre loi et ainsi que le district de Bamako qui sera doté d’un statut particulier à définir.
C’était en 2012, les populations de toutes ces nouvelles régions étaient contentes de cette initiative d’ATT, après la promulgation de la dite loi le 2 mars 2012. Sa mise en œuvre était programmée sur 5 ans et cela en fonction des possibilités financières de l’Etat. De cette date à maintenant, c’est sous la pression de la rébellion Touareg et dans le cadre des négociations d’Alger, que les régions de Taoudéni et Ménaka ont été opérationnalisées par la nomination de leurs gouverneurs respectifs, en laissant les populations des 9 autres nouvelles régions sur leur faim.
C’est donc une bonne initiative que les cadres et populations des nouvelles régions non opérationnelles se regroupent pour réclamer leur droit réglementaire. Pour se faire entendre le collectif dit des régions non opérationnelles est à pied d’œuvre pour interpeller le Gouvernement en vue du respect de l’article 04 de la loi n°2012-017. C’est dire donc que ce front contre l’injustice dans la Gouvernance, se réveille enfin pour réclamer le droit de leurs populations. On n’est jamais mieux servi que soi-même a-t-on l’habitude de dire. Le collectif dispose d’armes juridiques pour faire aboutir cette revendication légitime. Ce forcing est dû au manque de stratégie et de vision en terme de Gouvernance. La première chose à faire pour un IBK, venu au pouvoir était d’opérationnaliser ces nouvelles régions pour une question d’équilibre et de justice. Malheureusement, cette vision lui a véritablement manquée contrairement à ATT.
IBK ne peut donc pas brandir comme argument, le fait qu’il n’y a d’argent pour l’opérationnalisation des nouvelles régions. Cet argument ne tiendra pas, car si les trois premières institutions acceptaient amputer sur leurs budgets annuels la somme de 1,5 milliards de F CFA. On pourra en trois ou quatre ans, réaliser l’ensemble des infrastructures. Ce qui urge en ce moment, c’est la nomination des différents Gouverneurs. Les structures pourront être logées dans des bâtiments particuliers en entendant la construction des bâtiments administratifs. Il est temps que désormais les populations maliennes réclament et insistent quant à leur droit à chaque instant et dans chaque domaine. Ce principe les rebelles Touaregs l’ont compris depuis longtemps. Ils tiennent le Gouvernement par cela depuis la rébellion de 1991. A chaque fois, qu’ils ont insisté par rapport à une demande, ils l’ont eue qu’attend donc les populations du sud pour être maitre de leur destin. Les localités concernées donnent de la voix contre l’injustice entretenue par le Gouvernement. Cette situation est un échec pour IBK en terme de décentralisation.
Seydou DIARRA
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