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Abdel Kader Sidibé, Maire de la C.III à propos d’un 4ème mandat: «Je suis entièrement à la disposition de la population de ma commune et de mon parti»
Publié le vendredi 2 septembre 2016  |  Le Progres
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© aBamako.com par Momo
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA




En marge de l’ouverture des travaux de l’atelier de “Renforcement des capacités des membres de l’AJEM en vue de leur repositionnement pour les élections municipales, régionales et du District de Bamako”, nous avons tendu notre micro au Maire de la Commune III du District de Bamako. Abdel Kader Sidibé parle ici de l’émergence de la jeunesse, de ses trois mandats à la tête de sa Commune et des prochaines élections à venir.

Le Progrès : Bonjour Monsieur Sidibé ! Quel Conseil avez-vous à donner aux jeunes élus du Mali ?

Abdel Kader Sidibé: D’abord, le fait que les jeunes élus prennent conscience de leur rôle en créant une association est une bonne chose. A partir de là, ils ont tout le temps de se former et ledit atelier porte sur la formation. Cela me rassure déjà que la relève des anciens est entrain d’être assurée de manière efficace et valable. Leur mission de représentation de la population n’est pas une tâche facile. En ce sens qu’ils sont dans un environnement qui fait qu’ils ont besoin de l’administration centrale, les partenaires extérieurs et doivent également mériter de la population à la base.



A tous ces niveaux, je pense que c’est une lutte âpre qu’il faut mener non seulement au niveau de l’administration pour avoir le contexte juridique nécessaire pour bien exercer leur fonction , avoir les ressources et l’assistance-conseil qu’il faut. Car, il s’agit ni plus ni moins que d’offrir des services sociaux de base à la population. Tout ceci ne se donne pas mais ça s’arrache .C’est l’expérience qui me permette de le dire. Maintenant au niveau de la population elle-même, je pense qu’il y a un travail de sensibilisation important que les jeunes doivent faire pour comprendre d’abord le mode de gouvernance qui est la décentralisation et surtout pour avoir la participation pleine de ces populations aux différents programmes qu’ils vont faire au nom de la population pour le développement local. Ce n’est pas une tâche du tout facile. Je disais tout à l’heure au président de l’Ajem que les aînés ont crée une organisation au niveau national qui est l’Association des Municipalités du Mali et une organisation de l’Afrique qui est la Cité Gouvernements Locaux Unis d’Afrique.

Ces différentes organisations peuvent être sollicitées par eux pour avoir en tous cas, toute l’assistance dont ils ont besoin. Mieux, ils doivent travailler dans le sens d’avoir le poids important qu’il faut dans toutes les instances de prises de décision. En travaillant dans ce sens, la place importe peu. Il ne faut pas qu’une décision importante soit prise au niveau de l’Etat sans qu’on prenne en contact les desideratas des jeunes.

Le Progrès : Vous avez bénéficié de trois mandats au niveau de la Commune III du District de Bamako, et vous jouissez sans nul doute d’une popularité incontestable et incontestée. Aspirez-vous à un quatrième mandat ?

Abdel Kader Sidibé: Je n’ai pas demandé les trois mandats que j’ai eus. En réalité, la première fois, c’est le parti qui me l’a demandé, le deuxième mandat et le troisième, c’est la population même qui a voulu qu’on continue sur le programme qu’on avait commencé. Je reste à l’écoute, et je suis entièrement à la disposition de la population de ma commune et de mon parti pour tout ce qui va dans le sens de l’offre de service de base à la population.

Le Progrès : Pensez-vous que la date du 20 novembre pour les élections communale est-elle tenable ?

Abdel Kader Sidibé: La date a été fixée à un moment ou la situation au niveau du pays inquiète beaucoup. Maintenant, nous devons œuvrer ensemble d’ici cette date à ce que l’accalmie vienne dans notre pays, la sécurité et l’entente. Dans ces conditions là, les élections peuvent se tenir, mais si on ne retrousse pas tous les manches pour que réellement ces conditions puissent être réunies, je doute fort que les élections se tiennent à la date prévue. De toutes les façons, l’essentiel pour moi c’est le retour de la sécurité, la paix et la réconciliation nationale.

Propos recueillis par Boubacar KANTE

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