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«IBK, le PM et le Président de l’AN sont mieux nantis financièrement», dixit Soumaila Cissé
Publié le lundi 5 septembre 2016  |  le temoin
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse de Soumaila Cissé
Bamako, le 24 mai 2016 Soumaila Cissé a organisé une Conférence de presse sur l’affaire des 27 milliards de L’UEMOA a la maison de la presse




Les caciques de l’opposition malienne se sont une fois de plus manifestés par une sortie tonitruante à la Maison de la Presse, samedi dernier. Côte-à-côte avec Modibo Sidibé des FARE, le chef de file Soumaila Cissé en a profité pour apporter des éclairages et des démentis sur la question des émoluments qu’il aurait empochés.

Certains médias de la place faisaient en effet état de la somme de 500 millions alloués aux services du chef-de-file de l’opposition en guise de budget de fonctionnement. «Faux !», a rétorqué le président de l’Urd, qui, en présence de Modibo Sidibé des FARE, a tenu à faire des mises au point sur la polémique suscité par les confrères.

L’élu de Niafounké a qualifié de cabale les spéculations autour du traitement dû à son rang de chef-de-file de l’opposition, avant de déclencher une guerre des chiffres dans son adresse aux confrères avec l’argumentaire suivant : le Président de l’Assemblée Nationale ne rend aucun compte des 30 millions qu’il empoche, soit 360 millions par an qui ne comprennent pas son hébergement, ses frais de déplacement et autres charges. Le Premier ministre émarge quant à lui à 75 millions par mois soit 900 millions par an, tandis que le manitou de Koulouba brasse annuellement une manne de 1,8 milliards par an. Par contre, l’opposition ne perçoit que 500 millions annuellement qui ne sont même pas encore débloqués.



Par conséquent, s’il est question de faire des sacrifices financiers, le président de l’Urd estime que ces autorités citées peuvent valablement décaisser ce qu’il faut pour soutenir l’armée.

Il a par la même occasion fustigé la loi électorale controversée. Pour lui, sa révision deux mois avant la date de la tenue desdites élections est inappropriée et dénote d’un manque de «bon sens politique ». Il est donc loisible de comprendre que l’opposition rejette ladite loi et plus particulièrement ses dispositions afférentes au parrainage des candidatures présidentielles par des élus ainsi qu’au montant exorbitant du cautionnement pour les candidats à la même nature d’élection ? Des dispositions que Soumaïla Cissé a jugées antidémocratiques, discriminatoires et exclusives.

De son côté, Modibo Sidibé, qu’on annonçait partant pour la majorité, a apporté un cinglant démenti aux supputations à travers une déclaration d’une vigueur à mettre fin aux rumeurs. Il a en effet estimé que les 3 ans d’IBK incarnent une gestion des plus mauvaises en déroulant des diatribes assez évocatrices de sa ligne politique. Déconfiture, scandales à répétition, mauvaises décisions, nominations ratées, manque de vision sont entre autres les épithètes utilisées par l’ancien Premier ministre d’ATT pour qualifier le chemin parcouru depuis Septembre 2013. Et, pour une gestion idoine du pays passe par une réconciliation véritable des Maliens sans aucune autre considération et sans condition, a clamé l’ancien PM.

Pour ce faire, les concertations nationales en vue viseront à trouver une solution démocratique et définitive à la crise au Nord du Mali afin d’assurer la sécurité et la paix sur l’ensemble du territoire, un préalable pour un nouveau départ.



Idrissa KEÏTA

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