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Le Combat N° 551 du 12/2/2013

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Mandat d’arrêt national et international contre le MNLA : Est-ce à dire que le gouvernement ne veut plus négocier ?
Publié le mardi 12 fevrier 2013  |  Le Combat


© AFP
Hassane Ag Mehdy membre d`une équipe du Mouvement de libération nationale de l`Azawad (MNLA)


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Décidé et annoncé le week-end dernier, le mandat d’arrêt national et international «collé» aux rebelles touaregs qui revendiquaient l’indépendance puis l’autodétermination de l’Azawad semble coincer par la volonté politique et juridique des autorités maliennes.

En effet, les chances du MNLA de venir à une même table de négociation avec les autorités maliennes se sont dissipées pour céder la place à une poursuite sans merci contre les ennemis de la Nation. Ainsi, les éléments de ce mouvement n’auront que leurs propos apatrides pour soulager leurs envies de conduire les destinées de leur fameuse Azawad qui regroupe pourtant des ethnies et sensibilités autres que celles qu’ils défendent bec et ongles. Par ailleurs, bien que la décision soit accueillie par les Maliens avec un ouf de soulagement, certains esprits se posent des questions et veulent en savoir plus sur les contours et modalités de cette volonté politique de conduire les terroristes devant une juridiction compétente afin de répondre de leurs actes. D’où des questions. Entre autres, ce mandat d’arrêt national et international contre les rebelles du MNLA disqualifie-t-il de facto ces Maliens égarés des pourparlers ? Si non, le Mali peut-il et doit-il négocier avec des gens contre qui un mandat d’arrêt a été lancé ? La France est-elle pour ou contre cette poursuite judicaire lancée contre ses fournisseurs d’informations par rapport à ses ressortissants pris en otage par les terroristes ?

Ces questions requièrent les éclaircissements des autorités dans la mesure où il y a peu de temps, la France exigeait une prise de contact entre Bamako et le MNLA pour une éventuelle négociation. Mais le peuple malien exige que justice soit rendue pour toutes les exactions commises durant des mois par les terroristes sur les populations des villes du Nord qui étaient sous le joug des bandits armés. Dans tous les cas, les citoyens maliens ont désormais les yeux si rivés sur la suite de ce mandat d’arrêt qu’ils ne voudraient pas être influencés par une quelconque prétention politique ou diplomatique de renvoyer cette affaire aux calendes grecques. Dans le cadre de cette même détermination, d’autres se disent que le gouvernement veut faire de cette affaire un ballet diplomatique sans suite pour parer à toute éventualité relative à un règlement de comptes entre des fils du Nord du Mali. En tout cas, le peuple reste vigilant et ne veut pas laisser passer sous silence la procédure de ce mandat d’arrêt national et international. Stratégie politique ou pas, ce mandat d’arrêt lancé contre le MNLA a anéanti toute possibilité de compromission avec des gens poursuivis par un «gourdin» judicaire.

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