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Quatre terroristes du Mnla arrêtés à Ménaka : Vivement devant la barre.
Publié le jeudi 14 fevrier 2013  |  Le Prétoire


© AP par DR
Le MNLA sur ses positions du nord.
11 avril 2012.Tombouctou,Mali.Une incursion sur les terres du Mouvement National pour la Libération de l` Azawad


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Le colonel-major Alladji Gamou avait promis d’aller à Kidal pour désarmer les éléments du Mnla qui l’occupent depuis le départ des islamistes d’Ansar Eddine, du Mujao et d’Aqmi. Mais s’il n’est pas encore arrivé dans la capitale de l’Adrar des Ifoghas, il a en revanche occupé la zone de Ménaka, cette localité qui a servi de point de départ aux rébellions de juin 1990 et de janvier 2012. Dans cette zone, il a fait une belle prise: le ministre de la Santé de l’illusoire Conseil transitoire de l’Azawad (Cta), Abdoul Karim Ag Matafa, et trois de ses combattants.

L’affaire a fait grand bruit notamment à Paris où les Français sont accusés par le Mnla de leur avoir tendu un piège qui a permis à l’armée malienne de capturer quatre d’entre eux. Depuis, les rebelles ont quelque peu baissé le ton, sous pression de la France semble-t-il. Ce qui démontre la connivence entre Paris et Kidal où sont regroupés les éléments indépendantistes. On se rappelle déjà que quand les troupes françaises sont entrées à Kidal, elles se sont bornées à rester à l’aéroport, soi-disant pour le sécuriser, et à occuper une caserne en dehors de la ville, laissant la ville aux terroristes du Mnla. Pendant ce temps, l’armée, interdite d’entrer dans la ville, était laissée sur le quai.

Concernant les quatre rebelles capturés à Ménaka, des confrères avaient annoncé qu’ils avaient été acheminés vers Bamako. Une information démentie quelques heures plus tard: ils seraient toujours à Ménaka sous la garde des hommes d’Ag Gamou. Pourquoi ? Logiquement, ils auraient dû être depuis longtemps à Bamako pour être interrogés par la Direction générale de la sécurité d’Etat. Un ministre du Cta, ce n’est quand même pas rien. Il semble que du côté de Bamako également, la France est en train de jouer de son influence pour soustraire les responsables du Mnla aux poursuites. Pourtant, Paris n’ignore pas les mandats d’arrêt internationaux lancés contre onze responsables du Mnla. François Hollande n’ignore pas non plus ce que la justice malienne reproche à ces individus. Mais au lieu de collaborer conformément aux accords de collaboration judiciaire qui existent entre le Mali et la France, les autorités françaises sont encore en train d’imposer le dialogue entre les indépendantistes et les autorités maliennes. A quelles fins et pour quoi faire ? Quel intérêt le Mali a-t-il de négocier avec des terroristes ? Que va-t-il négocier avec eux ?

Il est établi depuis longtemps que ces individus, en plus d’être des sécessionnistes, sont également des terroristes qui doivent répondre devant la justice, malienne ou internationale, de crimes contre l’humanité, crime de guerre, crime contre l’intégrité territoriale et la sûreté nationale.

Cheick Tandina

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