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Le Républicain N° 4564 du 14/2/2013

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Tiébilé Dramé, ancien ministre des affaires étrangères : Oui aux casques bleus pour la sécurisation du territoire
Publié le jeudi 14 fevrier 2013  |  Le Républicain


© Autre presse
Tiébilé Dramé est le président du Parena (Parti pour la renaissance nationale)


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Alors que les Nations unies n’attendent plus que le feu vert de Bamako pour l’envoi des casques en relève des forces de la Misma après la libération du nord, la question de l’opportunité de cette force onusienne continue de diviser l’opinion nationale. D’ailleurs, le gouvernement, par l’entremise du ministre des Affaires étrangères, n’avait pas manqué de souligner sa réticence à l’idée de l’envoi d’une telle force depuis son annonce de certains dirigeants du monde. Aujourd’hui, certains diplomates s’interrogent encore sur l’attitude des autorités maliennes à l’égard de l’Onu alors qu’une nouvelle résolution est nécessaire pour l’envoi de ladite force.

Car, de leurs avis, rien ne sera possible au Mali tant que la situation sécuritaire n’est pas stabilisée. Pour l’ancien ministre des affaires étrangères, Tiébilé Dramé, ces interrogations au sein des Nations unies démontrent l’intérêt que porte l’Onu à la situation qui prévaut dans notre pays. «D’abord, c’est la manifestation que les membres permanents du Conseil de sécurité qui trainaient les pieds, ne trainent plus les pieds », a expliqué Tiébilé Dramé sur les antennes d’une radio internationale le 12 février dernier. Selon ce diplomate, cette nouvelle résolution est l’assurance d’un financement à partir du budget régulier des Nations unies.

Donc, la fin du financement aléatoire basé sur des contributions volontaires. «Nous avons eu le plaisir de constater le 29 avril à Addis-Abeba, la générosité de l’Afrique et du monde vis-à-vis du Mali. Encore, une fois, ce sont des annonces. Entre les annonces et les décaissements, il y a toujours un temps qui s’écoule alors que les forces sont déjà sur place », a-t-il dit. La transformation de la Misma en casques bleus est, de son avis, l’assurance d’un confort logistique dont les troupes ont besoin sur le terrain. A l’en croire, le principe même de la résolution 2085 est basé sur les contributions volontaires de tout point de vue.
Notamment, le financement et le soutien logistique. C’est pourquoi, l’ancien ministre des affaires étrangères, Tiébilé Dramé, non moins président du Paréna, reste convaincu qu’une nouvelle résolution qui crée une mission de maintien de la paix des Nations unies changera fondamentalement la donne.

Mais, la discussion autour du mandat de cette force est une étape importante, assure le Président du bélier blanc. «En vérité, ce qui est souhaitable, c’est que les forces françaises soient le pilier de l’opération de maintien de la paix des Nations unies.
De telle manière qu’il n’y ait pas, seulement un changement de casques, c’est-à-dire transformer la Misma seule en force de l’Onu, mais également que les forces françaises restent une composante essentielle de la force internationale sous le drapeau des Nations unies», a souhaité M. Dramé. Il s’agit pour les autorités maliennes de s’assurer si ces caques bleus seront une force d’interposition comme on l’a vu sous d’autres cieux ou de sécurisation du territoire après sa libération des mains des jihadistes. Le contexte du Mali étant un peu plus différent des autres théâtres où les casques bleus ont été déployés jusque là.

Abdoulaye Ouattara

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