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Patrouilles dans les zones reculées : Et si les policiers traquaient les malfrats
Publié le vendredi 15 fevrier 2013  |  L’Annonceur


© AFP
La police malienne surveille les routes de Bamako


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Certes, nous n’iront pas jusqu’à dire que les patrouilles n’ont pas leur raison d’être dans certaines zones comme Niamakoro Kôkô, ou encore Kalaban Coura sur la route de l’aéroport. Mais ces patrouilles profitent mieux aux agents de police qu’à la population.

Nous affirmons cela, car jusqu’ici, les familles vivant dans ces zones n’arrivent pas à avoir la paix à cause des bandits armés qui ne laissent, ne serait-ce qu’une nuit, sans faire des victimes, soit en dépouillant une famille de ces objets de valeur ou déposséder un habitant ou un passant de sa moto.

Cet état de fait montre combien ces zones sont insécurisées. Mais pourtant toutes les nuits, les policiers y passent. Ils ont d’autres cibles qui ne sont pas les malfrats, mais les pauvres servantes communément appelées « bonnes » issues des familles riveraines.

Ces dernières n’ont aucun répit dans ces zones. Il faut dire que ces pauvres filles ne sont pas des malfrats ni leurs complices, donc ne représentent aucun danger pour la société. Signalons que la plupart d’entre elles sortent le plus souvent pour rendre visite à voir leurs amies et non commettre des forfaits.

Donc l’appel que nous lançons ici c’est que les plus hautes autorités essaient de sensibiliser ces éléments qu’ils prennent leur courage à deux mains pour faire leur travail, c’est-à-dire, arrêter les malfrats et de laisser un peu les aides ménagères respirer.



Infanticide à Niamakoro :

L’humanité sans conscience

Décidément, certaines personnes n’ont aucune conscience ! Elles sont sans pitié et sans humanisme. A cause de leur cruauté et leur inconscience, des nouveaux- nés deviennent victimes de leurs caprices. C’est ainsi qu’hier, un bébé, juste après sa naissance, a été abandonné à Niamakoro-kôkô à son propre sort.

La science a mis au point tellement de moyens pour lutter contre les grossesses non désirées qu’on ne peut tout citer. Mais avec tout cela, certaines filles s’entêtent à tomber enceintes pour ensuite avorter sans remords. Ce n’est pas la population de Niamakoro Koko face au terrain de foot, qui dira le contraire. Les habitants de cette zone sont restés ébahis hier devant le corps gisant d’un nouveau-né dans un dépotoir.

Ainsi, de retour de leurs jardins, certaines vieilles femmes ont découvert le corps d’un enfant dans les ordures. A vue d’œil, la petite fille devrait être née depuis seulement quelques heures. Elle a été ensuite abandonnée par sa mère, son corps tout couvert de sang et gardait encore son cordon ombilical.

Avant notre arrivée, l’enfant était déjà mort. Le policier que nous avons trouvé sur place nous dira qu’il ne se passe une semaine sans qu’il n’y ait deux, voire trois cas similaires. Il arrive qu’on se demande ce que ces enfants ont fait pour mériter cela. Le policier ajoutera que ce sont les populations qui doivent être vigilantes, question de déclarer toute femmes ou jeune fille qu’elles verront en état de grossesse et qui se pointera sans enfant, ni grossesse.

Un appel est aussi lancé aux parents, aux jeunes garçons et aussi aux jeunes filles pour leur concours. Les gens doivent prendre conscience que tant que des pratiques de ce genre se déroulent dans notre société, nous aurons toujours du mal à évoluer, voire connaitre la réussite.

Aminata Sanogo

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