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L’Indicateur Renouveau N° 1439 du 18/2/2013

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Développement durable-paix et stabilité : Les chefs d’Etats de la Cen-Sad unissent leurs voix
Publié le lundi 18 fevrier 2013  |  L’Indicateur Renouveau


© aBamako.com par CI bou T
Ouverture du sommet extraordinaire du CEN SAD (Communauté des Etats sahélo-sahariens) à N`Djaména au Tchad


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Pour la paix et la stabilité et le développement durable au sein de la Communauté des Etats sahélo-sahariens, un sommet extraordinaire a réuni le samedi 16 février à N’Djamena (Tchad) des chefs d’Etat et de gouvernement membres. Présent à cette rencontre, le chef de l’Etat par intérim, Dioncounda Traoré, ne pouvait que se féliciter du soutien de ses pairs pour une sortie de crise dans notre pays.

Créée en février 1998, la Communauté des Etats sahélo-sahariens, Cen-Sad, peine à trouver sa voie après 15 ans d’existence. Pour la sortir de cette « léthargie », à l’initiative de son président en exercice, le président Idriss Deby Itno du Tchad, les chefs d’Etats de l’espace communautaire ont été invités à N’Djamena pour relancer la plus grande organisation (territorialement parlant) après l’UA. Comme un phénix, la Cen-Sad doit renaître de ses cendres, avec une vision claire, axée sur la culture de la paix, la stabilité et le développement.

Cette volonté qui a été exprimée par les chefs d’Etat et de gouvernement présents est soutenue et partagée par les représentants des grands ensembles aussi présents au sommet du 16 février. Il s’agit, entre autres, de l’Union africaine, de la Communauté des Etats d’Afrique centrale (CEAC), de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao)…

Dans leurs allocutions, le président de la Cédéao, Alassane Ouattara, de la CEAC, Nassour Gunénédoussa Wahidou, du représentant de l’UA, de l’OCI, Yahiya Lawal, ont salué l’initiative de relance de la Cen-Sad. Pour eux, la crise malienne porte à convaincre les chefs d’Etat de l’espace à garder leur solidarité et continuer de lutter pour le développement de leurs pays respectifs.

Pour le président de la Cédéao, Alassane Dramane Ouattara, « la sécurité et la stabilité sont les conditions de développement de nos Etats et du bien-être de leurs populations ». C’est pourquoi, a-t-il justifié, « la Cen-Sad veut se doter de moyens juridiques de se relever mais également mettre en place les structures nécessaires pour fonctionner de façon durable et avec beaucoup d’efficacité ».

Efficacité et correction des erreurs du passé sont plusieurs fois revenues dans le discours du président en exercice, Idriss Deby Itno, président du Tchad. Pour lui, l’heure est aux grands regroupements pour sécuriser l’espace communautaire et impulser un élan de développement après, dira-t-il, 12 ans d’immobilisme de l’organisation.

La conférence a pris des décisions importantes comme la révision du traité constitutif de la Cen-Sad pour la rendre plus performante en lui donnant une définition plus claire en donnant des organes et institutions devant la régir.

Ils ont également pris la décision de créer deux organes. A savoir un Conseil de paix et un autre chargé du développement durable. Avec cet organe, mandat est donnée à la BSIC, banque de la Cen-Sad, d’orienter ses activités vers le financement des activités de développement.

Le président Deby a invité ses pairs à plus de solidarité avec le Mali où la situation sécuritaire interpelle l’ensemble des pays en général et ceux de la zone sahélo-saharienne en particulier. Le secrétaire général de l’OCI a précisé que l’islam n’a rien avoir avec le terrorisme et les narcotrafiquants.

A la clôture, le président Deby a appelé à une mise en œuvre rapide de toutes les décisions prises par l’Union africaine pour rendre effective et opérationnelle la Force de réaction rapide du continent.

Markatié Daou, envoyé spécial

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