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Élections générales 2013 : Compte à rebours pour la présidentielle
Publié le lundi 18 fevrier 2013  |  L’aube


© aBamako.com par as
Forum des Collectivités Locales
05/12/2012. Bamako. CICB. Col Moussa Sinko Coulibaly, ministre de l`Administration Territoriale.


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Le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire, Col. Moussa Sinko Coulibaly a, le jeudi dernier, animé un point de presse au gouvernorat du District de Bamako. Objectif : s’entretenir avec les médias sur tous les sujets concernant son département et particulièrement les élections générales de 2013.

Moussa Sinko Coulibaly, ministre de l’Administration Territoriale , de la Décentralisation…
Le retour de l’administration dans les localités libérées du nord et les préparatifs des élections générales de 2013 sont entre autres les sujets largement développés par le chef du département de l’administration territoriale. Ils découlent des deux missions principales du gouvernement de la transition. Il en ressort principalement que le premier tour de la présidentielle aura lieu le 7 juillet 2013 avec le fichier biométrique pour un coût estimatif de près de 60 milliards F CFA.

Moussa Sinko Coulibaly ne cache pas sa détermination à relever ce défi, même s’il sait que le chemin est truffé d’obstacles. « Mon département est à pied d’œuvre depuis le début de la transition. Le travail a démarré dès que nous avons été investis de la confiance des plus hautes autorités à conduire les missions…et principalement celles d’organiser des élections crédibles et transparentes ». Et c’est pour aboutir à un processus inclusif et réussi que le ministre chargé des élections dit avoir rencontré les partis politiques et la société civile. Il s’agit en fait d’asseoir les règles et les conditions pour un dialogue constructif. Ce dialogue a permis de dégager un consensus sur le fichier électoral, le calendrier des élections et la carte d’électeur. Cette dernière, dont le spécimen a été présenté à la presse, est la carte Nina (Numéro d’identification nationale). Elle contient, entre autres, la photo d’identité, le numéro d’identification nationale, les prénoms et nom… et la date de naissance du titulaire.

La carte Nina est produite en couleur. Si la formule actuelle est retenue, chaque carte Nina coûtera 1500 FCFA à l’Etat malien. C’est cette option que le gouvernement a choisi. Une option que le ministre Coulibaly qualifie d’innovation majeure dont le socle sera l’attribution à chaque malien d’un numéro d’identification nationale (Nina). Elle est le fruit d’un côté des consultations entre l’administration et les partenaires sociaux, techniques et financiers. Et de l’autre, le résultat de l’audit des fichiers Ravec (recensement électoral à caractère d’état civil) et FEC (fichier électoral consensuel).

Pour le ministre chargé des élections, le coût estimatif de ces consultations électorales avoisine les 60 milliards F CFA pour réaliser toutes les activités programmées notamment la sensibilisation, la formation des agents électoraux, l’achat et le transport du matériel électoral et les autres dépenses liées aux scrutins. Mais Moussa Sinko Coulibaly est un peu plus précis : « nous pouvons organiser les élections avec la moitié du budget prévisionnel (soit 30 milliards de FCFA, ndlr), mais nous n’allons pas en ce moment réaliser toutes nos prévisions ».

S’agissant du chronogramme des élections, le colonel Moussa Sinko Coulibaly a indiqué que le collège électoral pourrait être convoqué en Mai et le premier tour du scrutin présidentiel pourrait se tenir le premier dimanche du mois de juillet, soit le 7 juillet. Le second tour est attendu le 21 ou le 28 du même mois, mais il pourrait être couplé avec le 1er tour des élections législatives et les autres scrutins suivront.

Concernant le sort (statuquo ou recomposition) de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le ministre est resté dubitatif. Pour lui, le plus important, c’est la présence de la Ceni à ces élections. « Elle sera présente avec d’autres structures nationales et internationales pour contrôler la régularité et la légalité du processus électoral », a affirmé le ministre Coulibaly.

Le retour de l’administration dans les zones libérées est, selon le ministre, progressivement en cours, malgré quelques contraintes liées à la destruction des infrastructures abritant l’administration dans les villes occupées. « Mais, au fur et à mesure que les villes sont libérées, les premiers responsables rejoignent leur localité pour faire l’état des lieux et des propositions pouvant accélérer le retour progressif de l’administration », a précisé Moussa Sinko Coulibaly.

Idrissa Maïga

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