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L’Inter de Bamako N° 397 du

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Nord- Mali : La guerre secrète contre la drogue
Publié le mardi 19 fevrier 2013  |  L’Inter de Bamako


© Autre presse par DR
Des rebelles Touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) en 2012


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Les responsables du Mouvement populaire du 22 mars ont, au cours d’une conférence de presse, dénoncé les manœuvres franco- africaines tendant à diviser le Mali et à protéger les leaders du Mouvement national pour la libération de l’Azawad, coauteurs des crimes de guerre notoires comme celui d’Aguel Hoc. Elle s’est déroulée dans les locaux de la radio Kayira, le lundi 11 février, à Djélibougou.
Les conférenciers regrettent qu’après trois semaines de «l’Opération Serval», les forces anéanties et vaincues du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) ont été soigneusement réintroduites au Nord- Mali avec l’aide de la France, du Burkina Faso et de la Mauritanie.
«Ils ont pris Kidal et narguent l’armée nationale en lui interdisant l’accès à Kidal. Ils répandent l’intoxication la plus effrénée sur de prétendues «exactions», «atteintes aux droits de l’homme» et un prétendu «génocide inévitable» contre les Touareg par l’armée malienne», ont- ils déploré avec véhémence.
Les leaders du Mouvement populaire du 22 mars (MP22) ont qualifié cette tentative de partition du Mali de complot franco- FDR- MNLA- MISMA.
«Les Maliens ont tous entendu le Pr. Dioncounda Traoré annoncer depuis Addis- Abeba, et sans consulter qui que ce soit, que le Mali est prêt à discuter avec le MNLA. Pourtant, les Maliens avaient également entendu auparavant les députés de l’Assemblée nationale, bien qu’elle soit illégale et illégitime, dénoncé de façon unanime cette idée de négociations. Dioncounda est désavoué dans son propre camp», ont dénoncé les responsables du MP22.
Par rapport à l’affaire des bérets rouges, ils estiment que les bérets rouges sont les bras armés de Dioncounda Traoré pour appliquer ce que les impérialistes lui ont toujours dicté : «éradiquer l’armée malienne» de toute volonté nationale et de tous ses éléments patriotes et en faire une armée de mercenaires à la solde des impérialistes.
Pour eux, avec l’évolution de la situation, les masques de la coalition franco- africaine de la MISMA et des apatrides du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR) commencent à craquer.
La conférence a été animée par le Pr. Rokia Sanogo, Pérignama Sylla, Mohamed Tabouré, Me Mariam Diawara.
Y.S
Déclaration de la COPAM
Pendant 1825 jours, l’Assemblée Nationale du Mali a voté toutes les lois du Mali dont celle du Code de la famille qui mit 50.000 Maliens, en colère, au stade du 26 Mars, pendant que les hauts responsables de l´état et du gouvernement créèrent le vide à Bamako, qui au Canada, qui à Tripoli, qui à Paris, mais aucun au village dans le Mali profond! Elle a aussi voté la loi relative au découpage administratif du territoire qui consacra l´Azawad en transformant la majorité démographique de la boucle du Niger en minorité démocratique. Elle a également voté le projet de constitution qui voulut remplacer la Constitution de notre pays par une loi non fondamentale à base ethnique et à valeurs non partagées.
Elle n´a été qu´un «appareil voteur» et une chambre d´enregistrement ; elle a ainsi trahi le peuple et desservi son propre gouvernement en n´ayant pas su être un contrepoids et un organe de contrôle à un gouvernement incompétent !
Au même titre que le gouvernement, elle est responsable des Accords d´Alger, de l´abandon des régions du Nord, de l´installation de tous les intégrismes et du narcotrafic dans le septentrion. Plus que le gouvernement, elle est d´intelligence avec la rébellion constituée par ses élus, députés, conseillers nationaux, maires et conseillers municipaux qui continuent encore d´émarger, avec sa complicité au budget national et de prendre les armes contre la patrie.
Le 22 Mars 2012, son régime s´écroule à la suite d´une «mutinerie». Le fonctionnement des institutions est rompu. Le Front pour la Démocratie et la République (FDR) et la CEDEAO bloquent notre pays avec une hargne antinationale inégalée. Le couple CEDEAO-FDR obtient des militaires la signature de l´Accord Cadre du 6 Avril 2012 qui donna une prime à l´Assemblée Nationale en la prolongeant sine die pour récompenser son travail de trahison de notre nation. L´Assemblée Nationale a terminé son mandat de 5 ans (1825 jours) ; elle totalise aujourd´hui 2007 jours, soit 5 ans et 6 mois. Elle est donc illégitime depuis 6 mois en se référant à notre constitution.
Cette Assemblée Nationale n´a donc d´autre source d´existence que l´Accord Cadre qu´elle vient de violer en adoptant impudiquement et arrogamment la Feuille de Route de la Transition qui ne peut être adoptée, selon l´Accord Cadre, que par la Concertation Nationale. La nation comprend aujourd´hui que le trio CEDEAO-FDR-AN constitue le plus grand danger démocratique pour notre pays. Depuis 2002, le duo néfaste FDR-AN a détruit notre nation, l’a fraudée, humilié, corrompue et trahie.
A travers la Feuille de Route illégale et illégitime, l’Etat d’Urgence prolongé pour trois mois, le FDR-AN s’apprêtent à refaire main basse sur nos institutions pour continue à semer la fraude, l’achat des consciences et la corruption dans notre pays , à travers des élections bâclées. La Communauté Internationale et même la CEDEAO commencent à comprendre de plus en plus que le FDR et son clan sont disqualifiés et ne peuvent prétendre revenir gouverner le Mali, malgré l’argent mal acquis. Le peuple malien, lui, ne le permettra pas car il a compris que ce clan n’a fait que desservir et perdre ce pays depuis au moins dix ans.
La COPAM, forte du soutien de notre peuple, œuvrera pour la renaissance de notre nation, luttera pour la tenue des concertations nationales avant les élections. Si la CEDEAO et la Communauté Internationale forçaient le Mali à tenir des élections bâclées, c’est qu’elles veulent aider le FDR et son clan à garder le pouvoir contre la volonté de notre peuple et la COPAM reste à côté de notre peuple et du CHANGEMENT.


Bamako, le 7 Février 2013
P/ LA COPAM
Le Président, Pr. Younouss Hamèye DICKO

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