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Présidentielles et législatives de juillet 2013 : Le Ministre Moussa Sinko trouve le budget de 25 milliards insuffisant
Publié le mercredi 20 fevrier 2013  |  Le Guido


© aBamako.com par as
Réunion du ministre de l`Administration Territoriale, de la Décentralisation et de l`Aménagement du Territoire, Col Moussa Sinko Coulibaly avec les partis politiques et de la société civile
Jeudi 12 Juillet 2012.Bamako. Gouvernorat du district de Bamako. Le ministre de l`Administration Territoriale, de la Décentralisation et de l`Aménagement du Territoire, Col Moussa Sinko Coulibaly


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Le ministre de l’Administration Territoriale, de l’Aménagement et de la Décentralisation, le Colonel Moussa Sinko Coulibaly, était le jeudi 14 février 2013, face aux hommes de médias. Il a fait le point des préparatifs des élections, la reconquête de l’intégrité territoriale et le retour progressif de l’administration dans les zones libérées, en présence des partenaires techniques et financiers. Il a, à l’occasion, annoncé que « le 1er tour de la présidentielle pourra se tenir le 7 juillet prochain ».

Dans ses propos liminaires, le ministre de l’Administration Territoriale, de l’Aménagement et de la Décentralisation, le Colonel Moussa Sinko Coulibaly, fera savoir que depuis la formation du gouvernement de la transition après la signature de l’Accord-cadre, les missions assignées à son département n’ont pas changé. Il s’agit de la reconquête des régions du nord et de l’organisation d’élections libres, transparentes et acceptées de tous. Aux dires du ministre Coulibaly, l’administration est de retour dans les zones libérées, notamment à Douentza où le préfet a repris service et à Gao où le gouverneur est aussi de retour.
La question relative à l’organisation des élections et au fichier électoral a été le principal sujet des échanges avec les hommes de médias. Selon le ministre, grâce à l’intervention française et des troupes alliées, il est possible de tenir les élections conformément au délai fixé par la feuille de route, c’est à dire au mois de juillet. Il soutiendra que « si tout se déroule bien, le 1er tour de l’élection présidentielle pourra se tenir le premier dimanche du mois de juillet et le 2eme tour le 3eme dimanche ».S’agissant du fichier électoral, le premier responsable a fait savoir que ce problème a été résolu dans le cadre de concertation des partis politiques. Ainsi, il a rappelé qu’« il a été décidé à l’unanimité d’établir les cartes et les listes d’électeurs sur la base du RAVEC. Les cartes biométriques seront confectionnées avec l’attribution d’un numéro d’Identification national (NINA) pour chaque Malien. Cette carte NINA permettra d’identifier chaque électeur, afin de diminuer les risques de fraudes et d’avoir des élections transparentes. Elle permettra aussi de sécuriser l’état civil ».
S’agissant de l’enrôlement des Maliens de la Côte d’Ivoire, le ministre a expliqué qu’après l’expiration de la première phase active, une seconde sera programmée pour enrôler tous les Maliens résidant dans ce pays. Le ministre Coulibaly a promis que son département entend organiser des campagnes d’éducation, d’information et de sensibilisation « pour donner la chance à chaque Malien de voter, en vue d’accroitre le taux de participation aux élections. Notre objectif est de permettre aux maliens de voter massivement ». Pour ce faire, le budget disponible pour les élections est de 25 milliards F CFA; une somme que le ministre trouve insuffisante. Il a soutenu que les élections seront organisées sur toute l’étendue du territoire, car l’intervention française ainsi que celle des pays amis permettront d’envisager les délais prévus qui, du reste, tiennent compte des difficultés techniques. «Les élections permettront non seulement de reconstituer le tissu social brisé, mais aussi au Mali d’avoir des institutions fortes, solides, stables, fiables et acceptées de tous », a-t-il conclu.

L-C

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