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Cameroun: aucun indice avancé sur la recherche des sept touristes français enlevés mardi au Nord
Publié le mercredi 20 fevrier 2013  |  Xinhua




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YAOUNDE - Au lendemain de l'enlèvement de sept touristes français survenu mardi matin à Dabanga, une localité de la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, des responsables de l'armée de ce pays ont annoncé mercredi à Yaoundé, sans donner d'indice sur les investigations, des contacts permanents au Nigeria où les otages français ont été emmenés après leur kidnapping.

"Les investigations sont en cours", a déclaré lors d'une conférence de presse le colonel Didier Eyebe, chef du Centre opérationnel interarmées à l'état-major des armées, qui s'est gardé de fournir plus de précisions sur ces recherches visant à retrouver les ressortissants français, trois adultes et quatre enfants appartenant à une même famille, selon les sources officielles françaises.

Les sept touristes qui se trouvaient à bord d'un véhicule de marque Pajero 4x4 et de couleur bleue, ont été enlevés par des hommes armés à bord de plusieurs motos et conduits immédiatement au Nigeria, après avoir visité la veille le parc naturel de Waza, un site touristique camerounais très prisé qui attire de nombreux touristes en cette période de saison sèche, d'après des sources concordantes.

Ce rapt n'a jusqu'ici pas été revendiqué et l'identité des ravisseurs reste également inconnue. Mais en visite en Grèce, le président français François Hollande a avancé mardi l'hypothèse de la piste des terroristes de la secte islamiste nigériane Boko Haram.

Ces suppositions n'ont pas été confirmées par le colonel Eyebe et le lieutenant-colonel Didier Badjeck, responsable de la cellule de communication du ministère camerounais de la Défense.

Toutefois, les deux responsables militaires ont laissé entendre que la "famille française aurait été épiée à partir du campement de Waza, les ravisseurs ayant frappé à l'endroit le plus favorable à ce type de manœuvre, en s'exfiltrant en territoire nigérian par la suite".

Selon un communiqué officiel, la prise d'otages s'est déroulée dans une zone se trouvant "sur l'axe Maraou-Kousseri, où la route nationale n°1 longe la frontière à une distance de 30 mètres par endroits. La particularité du lieu, c'est de se trouver dans une zone où le territoire camerounais manque de profondeur transversale (50 km)".

"En cette période de saison sèche, les déplacements peuvent s'effectuer à l'intérieur comme à l'extérieur des axes routiers, favorisant ainsi la porosité des frontières", ajoute le texte remis à la presse.

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