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Paris mène la phase la plus difficile au Mali, dit Le Drian
Publié le mercredi 20 fevrier 2013  |  Reuters


© Autre presse par DR
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense de la France


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PARIS (Reuters) - L’armée française effectue "la phase la plus difficile" de l’opération Serval lancée mi-janvier au Mali pour repousser les djihadistes, a dit mercredi le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian au lendemain de la mort du deuxième soldat français.
Près de 150 soldats français et maliens ont lancé lundi une opération dans le massif montagneux de l’Adrar des Ifoghas qui a permis selon Paris de détruire deux dépôts de munitions.

Le sergent-chef Harold Vormezeele a été tué mardi dans cette région du nord du Mali au cours d’un accrochage qui a permis de neutraliser plus de 25 rebelles islamistes armés, selon un nouveau bilan de Jean-Yves Le Drian.
Un hommage national sera rendu lundi au militaire tué, a précisé le ministre lors des questions d’actualité à l’Assemblée nationale.
"Il faut poursuivre parce qu’il y a là la fin de l’opération", a déclaré Jean-Yves Le Drian sur France 2. "C’est la phase finale de la libération du Mali en attendant que les forces françaises soient relayées par les forces africaines."

"Nous sommes dans la phase finale mais c’est la phase la plus difficile parce que c’est le réduit des djihadistes et de toutes les bandes qui trafiquent dans ce secteur", a-t-il ajouté.
Les rebelles qui se trouvent dans le massif de l’Adrar des Ifoghas sont parmi les plus "fondamentalistes, les plus durs, les plus organisés, donc c’est une phase assez complexe".
"On s’attendait à de la résistance, il y en a eu, il y a des combats très violents, hier et peut-être encore aujourd’hui", a dit Jean-Yves Le Drian.
Quelques 4.000 soldats français participent à la sécurisation du territoire malien en attendant qu’une force africaine, la Misma, prenne le relais.

Interrogé sur la durée de la phase finale de la mission française au Mali, il a répondu: "Ça va durer un certain temps, c’est un territoire qui est grand comme la moitié de la France, on ne le reprend pas en trois jours", a-t-il indiqué. Des semaines, des mois? "Peut-être pas trop longtemps mais il faut sécuriser l’ensemble du territoire et à ce moment-là notre mission sera achevée".
Des djihadistes se trouvent encore "dans la partie reconquise" du Mali et les forces maliennes, françaises et africaines s’emploient à sécuriser les zones autour des villes libérées, a-t-il dit.
Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse

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