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L’ATELIER D’INFORMATION ET DE SENSIBILISATION DES ENTREPRISES ET CONSOMMATEURS SUR LA NORMALISATION AU MALI ET LES AVANTAGES DES NORMES : Renforcer les capacités des acteurs
Publié le mardi 29 novembre 2016  |  La Nouvelle Patrie
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Sous la présidence de Mme Diabaté Mariam Sidibé, représentante du ministre du Développement Industriel, s’est tenu l’atelier de l’AMANORM en collaboration avec le Projet MISOLA et GRET, en présence de certains acteurs dudit domaine . C’était le jeudi dernier à l’Hotel Massaley
L’économie du Mali est essentiellement basée sur le secteur primaire, qui représente 38,5% du PIB et occupe 80% de la population active. Les secteurs tertiaire, majoritairement dans l’informel et secondaire représentent respectivement 37% et 24,0% du PIB. Les réformes engagées à partir du début des années 1990, ont contribué à la relance de l’économie qui connait depuis 1994 une croissance moyenne de 5% grâce, entre autres à la libéralisation, des prix et du commerce, le désengagement de l’Etat du secteur concurrentiel et la mise en valeur du potentiel minier.
Le Mali importe plus qu’il n’exporte, la plupart des biens de consommation et d’équipement, à l’exception des denrées alimentaires importées. Il est pourtant important de constater la baisse de la part des matériaux de construction, due de la production locale de ciment. Des études ont démontré que la principale cause de cette situation reste la faible compétitivité des entreprises du fait de leur faible capacité à se conformer aux normes internationales et aux normes et règlements techniques des pays d’exportation. Ces derniers exigent que les produits qui entrent sur leur territoire soient conformes à ces normes, à juste titre, dans le but de préserver la santé et la sécurité de leur population et leur environnement.
Ces normes contituent aujourd’hui les seuls Obstacles Techniques au Commerce (OTC) et les mesures Sanitaires et Phytosanitaires(SPS). Face à la situation, les différentes autorités du pays ont pris entre autres, d’importantes mesures parmi lesquelles : l’institution d’un Système National et de Contrôle de Qualité en 1992 ; la mise en œuvre du Programme Qualité UEMOA phase 1 (2002-2005), phase II(2008-2012) correspondant à la première phase du Programme Qualité Afrique de l’Ouest (CEDEAO et Mauritanie) et phase III(en cours) ; l’adoption d’une politique de développement industriel en mars 2010 avec comme axe majeur, l’amélioration de la compétitivité des entreprises à travers la promotion de la normalisation, de la qualité, de la propriété industrielle et de la maintenance industrielle; la mise en œuvre du Programme d’Appui au Secteur Privé; l’adoption de la Stratégie Nationale du Développement du Secteur Agroalimentaire; l’adoption de la Stratégie Nationale de développement de la propriété intellectuelle; l’adoption de la Politique Nationale de la Qualité; la mise en place et l’opérationnalisation de plusieurs structures techniques de soutien aux entreprises et d’appui à l’amélioration de la qualité, dont : Agence pour la Promotion des Investissements au Mali (API-Mali), de l’Agence pour la Promotion des Exportations du Mali (APEX-Mali), de l’Agence Malienne de Normalisation et de Promotion de la Qualité (AMANORM), du Bureau de Restructuration et de Mise à Niveau des Entreprises Industrielles (BRMN) et du Centre pour le Développement de l’Agroalimentaire (CDA). L’AMANORM a été créé, conformément à une recommandation de l’UEMOA portant harmonisation du schéma des activités d’accréditation, de certification, de normalisation et de métrologie.
Selon la représentante du ministre du Développement Industriel, la norme se définit comme un document établi et approuvé par un organisme reconnu, qui fournit, pour des usages communs et répétés, des règles, des lignes directrices ou des caractéristiques, pour des activités ou leurs résultats garantissant un niveau d’ordre optimal dans un contexte donné». Selon elle, de nos jours l'économie malienne tend de plus en plus vers l’industrialisation, vu la diversification et l'essor des secteurs comme l'Agriculture. Des entreprises nationales sont confrontées à des difficultés d’accès aux marchés régionaux et internationaux.
Ces difficultés sur la non application des normes en vigueur et du non-respect des mesures sanitaires et phytosanitaires. Pour elle, l’insuffisance dans l’utilisation des règles édictées et directives des organismes nationaux et internationaux de normalisation pour la protection de la santé des personnes, des animaux et la préservation de l’environnement et la non pris en compte de la dimension qualité, expliquent aujourd’hui la difficultéd’accès aux marchés extérieurs et de mise sur le marché local de produits de qualité
Aïssétou Cissé
Source: La Nouvelle Patrie
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