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Editorial : Procès Sanogo : l’audace d’ibk
Publié le mercredi 7 decembre 2016  |  le Figaro du Mali
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© Autre presse par DR
Procès de Amadou Haya Sanogo et ses co-accusés à Sikasso
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Le Mali est devenu depuis une semaine, l’attraction d’un événement à caractère très sensible. Il s’agit des judiciaires contre Amadou Haya Sanogo et ses co-accusés dans la cité du Kénédougou. Un Général qui n’est visiblement pas en quête de tolérance.

Son intention de balancer bien de personnes au plus haut sommet est un coup de bluff. Le temps sera le seul juge dans un tribunal excité par une envie lumière. Le mérite de ces assises revient encore une fois de plus à son Excellence Ibrahim Boubacar Keita qui s’était engagé dans la voie de la restauration judiciaire.

Il avait dit que Kati ne fera plus peur à Bamako et tous les maliens savent que cet improviste de l’histoire politique et militaire du Mali mérite d’être là où il est même si cela a quelque peu trainé. Quelques jours après le second tour de l'élection présidentielle de 2013, il est promu au grade de général de corps d'armée par décision du Conseil des Ministres du 14 août 2013. Un peu moins de trois mois après le triomphe d’IBK sa descente aux enfers du putschiste »

C’est sur ses fermes instructions que le Ministre de la Défense et des anciens combattants de l’époque Soumeylou Boubeye Maiga avait organisé et réussi l’arrestation du « bombardé »Général le 27 novembre 2013 et écroué à Bamako. Sanogo comparaît avec 17 autres prévenus, inculpés pour l'exécution d'au moins 21 bérets rouges capturés après l'échec de leur tentative de contre-coup d'État à Kati et Bamako en 2012. Evidemment il y a des aspects à déplorer, des professionnels à respecter, mais l’important est qu’il se tienne et il faut qu’il aille au bout.

Actuellement ses soutiens politiques sont divisés, certains sont auprès de lui, d’autres ont avalé leur langue. Des hauts gradés ont quitté le pays et des leaders religieux parlent avant même qu’on ne les saisisse officiellement. Si le procès se tient aujourd’hui, c’est d’abord par la volonté d’IBK qui veut montrer à l’opinion que la justice est une institution libre de vider les affaires quels que soient ceux qui sont à la barre.

ABC
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