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Présidentielles de juillet 2013 : Sécurité requise ?
Publié le lundi 25 fevrier 2013  |  Le Pouce


© aBamako.com par as
Forum des Collectivités Locales
05/12/2012. Bamako. CICB. Col Moussa Sinko Coulibaly, ministre de l`Administration Territoriale.


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u moment où les autorités en charge de l’organisation des élections s’activent en vue de la présidentielle prévue pour le mois de juillet 2013, l’inquiétude gagne, de plus en plus, les Maliens. Situation au nord du pays, oblige.
Moussa Sinko Coulibaly, ministre de l'administration territoriale

Moussa Sinko Coulibaly, ministre de l’administration territoriale

La fixation de la date de juillet répondait à une exigence des amis et partenaires au développement du Mali qui voudraient bien que, très rapidement, la stabilité politique revienne à Bamako. Certes, il n’y a pas eu de chronogramme, officiellement, établi, mais les efforts tendent vers la finalisation d’un fichier électoral consensuel. Malheureusement, force est de constater, et avec amertume, que les combats s’intensifient dans les régions nord du pays depuis le milieu de la semaine dernière.
Plusieurs localités sont concernées notamment Kidal, Tessa lit, Gao où les incursions des djihadistes ne font que se multiplier. Sur le terrain, la vigilance s’impose aux soldats maliens et à leurs alliés français et africains. Car, les islamistes et leurs alliés, ne semblent pas avoir dit leur dernier mot. En témoignent les attaques récentes à Gao et encore plus au nord. Selon le président français, l’opération SERVAL, le nom donné à l’intervention française au nord du Mali, rentre dans sa troisième phase avec un engagement plus direct des soldats français. Les accrochages avec les djihadistes, deviennent fréquents et, malheureusement, plus meurtriers ( 23 soldats tchadiens tués en une journée de combat ).
Ce qui laisse planer un doute sur une fin éminente des combats. Et, du coup, l’échéance électorale, semble illusionniste. Il est vrai que nous sommes encore loin de juillet, mais, si le nettoyage ne prenait pas fin tôt, il serait difficile d’envisager d’organiser des élections transparentes et crédibles dans les délais impartis, notamment, courant juillet 2013. Or, nous le savons, la sécurisation des régions nord du pays, s’avère être un processus de longue haleine. Le temps presse-t-il ? En tout cas, la classe politique et les partenaires étrangers du Mali, souhaiteraient voir rapidement se tenir ces élections qui marqueront, selon eux, le retour définitif à l’ordre constitutionnel et ramèneront le Mali sur la voix de la démocratie. Nul besoin de cultiver le pessimisme ou de semer les germes de la psychose et de l’inquiétude, mais, si les tendances actuelles ne s’inversent pas, il y a de fortes probabilités que l’on soit obligé de revoir le calendrier électoral. Car, ce n’est pas dans la psychose que les électeurs vont pouvoir exprimer leur suffrage.
Sinaly

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