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Pleins feux sur les acteurs de la vie nationale : Les 50 personnalités qui ont fait bouger le Mali en 2016
Publié le lundi 2 janvier 2017  |  Aujourd`hui
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© aBamako.com par FS
Lancement officiel du Projet de gestion des déchets solides, biomédicaux et liquides de la Commune V
La Première Dame du Mali, Keita Aminata MAIGA, a procédé le Vendredi, 28 Octobre 2016 au lancement officiel des travaux du Projet de gestion des déchets solides, biomédicaux et liquides de la Commune V du District de Bamako.
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Le développement d’un pays et la consolidation de sa démocratie se mesurent à l’aune de la qualité de ses cadres, de la diversité et de l’animation du paysage politique et de la vitalité de ses secteurs primaire, secondaire et tertiaire. Point de pays émergent sans des fonctionnaires de très haut niveau, des jeunes valables, des femmes décidées, des militaires patriotes, des hommes politiques ouverts et aptes aux débats et à la critique, des opérateurs économiques et hommes d’affaires bouillants et efficaces. Le Mali regorge aujourd’hui de ces profils qui lui permettent de tenir débout au sortir d’une crise multidimensionnelle sans précédent. C’est parmi cet aréopage que nous avons extirpé les cinquante (50) personnalités les plus en vue, selon nous, issues de tous les secteurs de la vie nationale, de tous les sexes et de tous âges. Nous fondons notre choix sur le parcours de nos héros ou sur un quelconque acte d’intérêt général posé par eux.

Kéïta Aminata Maïga, Première Dame

Certes, “Ami” ne fait rien d’atypique par rapport à ce que font les Premières Dames ailleurs dans le monde, mais la First lady du Mali a suffisamment montré les traits d’une femme battante dans ses actions de tous les jours. Cependant, Mme Kéïta Aminata Maïga se distingue par l’originalité du choix de son secteur d’activité de prédilection. En effet, la Première dame doit sa réputation à son amour pour la nature et la protection de l’environnement à travers l’ONG AGir pour l’Environnement et la Qualité de la Vie. Elle est aussi très connue dans le milieu du sport. Mais aussi sur le terrain de l’humanitaire. L’enfant de Bourem allie alors humanisme, générosité et “ sportivité “.

Tout le monde connait Kéïta Aminata Maïga, non pas parce qu’elle est l’épouse du chef de l’Etat, Ibrahima Boubacar Kéïta, mais pour sa présence remarquable et remarquée sur le terrain des bonnes causes. Son souci primordial, c’est bien l’amélioration des conditions de vie des Maliens. C’est pourquoi, elle est dans tous les fronts s’il s’agit des œuvres sociales.

Tout d’abord, avec l’ONG Agir pour l’environnement et de la qualité de la vie, Mme Kéïta Aminata s’engage à améliorer le cadre de vie des populations et à poursuivre la recherche permanente d’un environnement meilleur. C’est dans ce cadre qu’elle mène beaucoup d’activités sur le terrain à travers des dons. Depuis deux décennies, l’ONG de Mme IBK consacre une bonne partie de ses actions aux opérations humanitaires. Mme Kéïta et Agir prônent aussi l’excellence à l’école. A ce titre, une journée de récompense des meilleurs élèves est instituée. Sans oublier la distribution régulière de livres et autres matériels didactiques dans des écoles à Bamako et à l’intérieur du pays.

Réputée pour sa très grande discrétion et son humilité légendaire, Mme Kéïta Aminata Maïga est connue aussi dans le monde sportif puisqu’elle est membre du Comité national olympique et sportif du Mali depuis 2000, directrice de l’Académie olympique et vice-présidente de l’Académie africaine. Et marraine de la Fédération malienne de Bras de fer sportif. Un prototype même de Première dame.

Soumeylou Boubèye Maïga, ministre secrétaire général de la Présidence

de la République

Nul ne serait aujourd’hui surpris d’apprendre que Soumeylou Boubèye Maïga a été nommé Premier ministre en lieu et place de Modibo Kéïta tant l’opinion est convaincue que SBM est l’ultime recours du Président Ibrahim Boubacar Kéïta pour sauver son premier mandat et lui offrir des arguments imparables afin de prétendre rempiler en 2018.Au-delà d’IBK, les Maliens pensent Soumeylou est la solution à la crise malienne au vu de sa grande expérience dans tous les domaines qui plombent l’avenir du pays à l’heure actuelle.

Dans tous les cas, le président de la République a pris les devants en le nommant auprès de lui comme secrétaire général de la Présidence avec rang de ministre. C’était le 29 août 2016.

Pourquoi un tel optimisme général ? Parce que l’homme est celui qui va remettre l’Etat en selle vis-à-vis des autres acteurs de la vie nationale : les groupes armés (partie à l’Accord de paix), la France (sentinelle anti terrorisme), la communauté internationale (garante de la situation sécuritaire) et le peuple (assoiffé, affamé et en insécurité), voire même l’administration, complètement grippée. Ensuite, il y a la valeur intrinsèque de l’homme, ses compétences, sa longue et riche expérience au service de l’Etat. S’y ajoutent sa personnalité et son caractère autoritaire car pour lui, l’Etat est au-dessus de tout.

Soumeylou Boubeye Maïga est un homme de caractère et de conviction, doté d’une vision très aigue, et qui connaît tous les contours et les pourtours de l’Etat malien. Rappelons qu’il détient le record absolu de longévité à la direction générale de la Sécurité d’État où il passa sept ans, de 1993 à 1999 comme directeur. Autre atout de SBM et non des moindres, il maîtrise le contexte de la défense nationale pour avoir été plusieurs fois ministre en charge du domaine. La situation sécuritaire du Mali est donc sa tasse de thé. Enfin, le Mali a besoin de cet expert des questions sécuritaires au Sahel et en Afrique pour faire face à la recrudescence des actes terroristes et extrémistes religieux qui secouent le Mali, l’Afrique et le monde entier. Tout ceci fait que l’enfant de Gao, commandeur de l’ordre national du Mali, est incontournable dans la vie politique au Mali. Tout un mérite !

Modibo Kéïta, Premier ministre

ll est l’artisan principal de l’Accord de paix. L’actuel Premier ministre du Mali avait déjà fait une première expérience entre le 18 mars et le 9 juin 2002 sous le Président Alpha Oumar Konaré. C’est lui qui a organisé l’élection présidentielle qui a abouti à l’avènement d’Amadou Toumani Touré à la magistrature suprême en 2002.

Plus d’une décennie après, Ibrahim Boubacar Kéïta (qui fut Premier ministre avant lui sous Alpha) le rappelle, le 9 janvier 2015, pour conduire son gouvernement après de bons et loyaux services rendus comme Haut Représentant du président de la République pour le dialogue inclusif inter-malien. C’est dire que le président IBK est entièrement satisfait de sa collaboration avec Modibo Kéïta. A la tête du gouvernement, son départ a été plusieurs fois annoncé (souvent avec imminence), mais autant de fois reporté. Parmi les hauts faits d’arme du natif de Koulikoro (où il vit le jour le 31 juillet 1942), figure en bonne place la conduite du processus de dialogue et de négociations qui a abouti à la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali le 15 mai et 20 juin 2015. Bien d’autres actes positifs sont à mettre à l’actif de son bilan dont la stabilité politique et la bonne gouvernance enregistrées depuis qu’il est Premier ministre. Et il mérite de le rester, au moins jusqu’à l’organisation du sommet Afrique-France.

Thierno Hass Diallo, ministre des Affaires religieuses et du Culte

Le samedi 29 octobre 2016, le département des Affaires religieuses et du Culte a été honoré d’un trophée de la part de l’Association ” Kodilan Ton ” : un bijou remis au ministre Thierno Amadou Omar Hass Diallo. C’était en guise de reconnaissance de la très bonne organisation du pèlerinage 2016 ; l’un des meilleurs hadj que le Mali ait organisés, selon les anciens. Des préparatifs de cet événement au retour des pèlerins maliens, Thierno était au four et au moulin. Les plus hautes autorités, le peuple et la nation sont fiers de celui qui fut tout d’abord ministre délégué à l’Administration dans le premier gouvernement d’IBK, avant d’être reconduit comme ministre plein des Affaires religieuses et du Culte.

Musulman pieux par descendance ayant une connaissance approfondie du Coran et de la Bible, le Ministre Thierno Amadou Omar Hass Diallo a placé la laïcité au cœur de son action. Depuis son arrivée à la tête du Ministère des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Amadou Omar Hass Diallo n’a cessé de travailler pour donner à ce département tout ce que le président de la République attendait de lui. Ce qui lui a d’ailleurs valu qu’on lui confie à part entière l’organisation du Hadj à travers ce projet de décret adopté lors du Conseil des Ministres en sa session ordinaire du mercredi 24 décembre 2014.

IBK vient aussi de renforcer la stature de son ministère avec la création en son sein d’une Direction nationale des Affaires religieuses et du culte.

Toutes les actions de Thierno s’inscrivent dans le cadre de l’exécution loyale du programme du Président Ibrahim Boubacar Kéïta.

Nina Wallet, ministre de l’Artisanat et du Tourisme

J’ai toujours eu beaucoup d’estime et de respect pour IBK car c’est quelqu’un qui a des convictions et qui tient parole”. Cette conviction de Nina Wallet Intalou est un pas déterminant dans le processus de réconciliation en cours au Mali. Venant d’un membre du Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla), signataire de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger de mai-juin 2015, le pays n’en cherche pas plus aujourd’hui.

Le fait d’avoir accepté de siéger au sein de la Commission vérité, justice et réconciliation (Cvjr) jusqu’à sa nomination comme ministre de l’Artisanat et du Tourisme dans le gouvernement du 7 juillet 2016 est une autre preuve que la réconciliation est en marche. Mieux, tout, dans ses faits et actes, porte à croire que Nina Wallet Intalou semble avoir pris ses distances vis-à-vis de la sphère indépendantiste des rebelles. C’est l’essentiel.

Ancienne élue locale à Kidal (1999-2004), notamment aux postes de 1ère adjointe au maire de la Commune de Essouk et 4è vice-présidente du Haut conseil des collectivités territoriales du Mali (1999-2011), Nina Wallet Intalou a été présidente de l’Organisation du Festival d’Essouk “Nuit saharienne” où artisanat et tourisme sont des matières principales. C’est dire que la diplômée en droit public à la Faculté des sciences juridiques et politiques (Fsjp) de l’Université de Bamako et de comptabilité générale du cours Loko d’Abidjan est dans son rôle au département qu’elle gère.

Dr Boubou Cissé, ministre de l’Economie et des Finances

Le Ministre Boubou Cissé est un vrai bosseur. En témoigne l’adoption par l’Assemblée nationale le jeudi 15 décembre 2016 du budget d’État 2017 qui se chiffre à 2.013,578 milliards de FCFA contre 2.270,647 milliards de FCFA pour les dépenses. Ce budget a été adopté par 104 voix pour, 24 voix contre et 0 abstention. Après cette victoire, Dr Boubou Cissé a expliqué que le budget de 2017 a été arrêté dans le respect des engagements que le Mali a pris au niveau communautaire (Uemoa-Cedeao), de même qu’auprès des institutions internationales comme le Fonds monétaire international (Fmi). Mieux, il respecte les grands principes macroéconomiques, avec une maîtrise du taux d’inflation au-dessous de 1% alors que la norme est de 3% dans l’espace communautaire. Enfin, ce budget dégage également une situation saine en termes d’endettement et de déficit de l’ordre de 4% du PIB, qui est aussi un indicateur important.

La grande innovation de ce budget réside dans le Budget spécial d’investissement (Bsi) porté à 559,24 milliards de nos francs, connaissant ainsi une augmentation de 63,222 milliards Fcfa parce qu’il était à 496,002 milliards de nos francs en 2016. Mais surtout, pour la première fois, les ressources provenant du financement intérieur font 49, 11% du Bsi 2017. “C’est un budget responsable, juste et soutenable qui va stimuler la croissance. Il n’y a pas de risque de dérapage budgétaire, mais ce n’est pas un choix d’austérité. Nous arriverons à financer des projets structurants (énergie, infrastructures etc.) malgré une situation de fragilité sécuritaire et la conjoncture peu favorable “, a assuré celui qui peut se targuer d’être un très bon ministre de l’Economie et des Finances, après un passage remarqué au département des Mines.

Le titulaire d’un doctorat en Sciences économiques obtenu à l’université d’Aix-Marseille, en France, et qui a longtemps travaillé à la Banque mondiale à Washington DC, a fait ses preuves au ministère en charge de l’Industrie et des Mines d’abord dans le 1er gouvernement d’IBK, puis en Avril 2014 au département des Mines. Depuis le 15 janvier 2016, Dr. Boubou Cissé a en charge l’Economie et les Finances du pays.

On se souvient des 130 contrats miniers de nos compatriotes qu’il a annulés, jugeant qu’ils n’étaient pas légaux. Cette poigne de l’homme ne serait pas étrangère à sa promotion. Il est arrivé au ministère de l’Economie et des Finances à un moment où son prédécesseur, Mamadou Diarra ” Igor” avait placé la barre très haut avec un bilan plutôt reluisant : plus de 1000 milliards de Fcfa de recettes des services d’assiettes et de grandes réformes entamées.

Depuis, Boubou justifie qu’il mérite la confiance placée en lui en tirant l’économie malienne vers le haut. L’homme ne nage non plus dans les magouilles. A ce propos, il a fait parler de lui en bien en limogeant des hauts cadres du département impliqués dans un problème de recrutement de 501 personnes, dont certaines ont payé 3 à 5 millions de Fcfa.

Mahamane Baby, ministre de la formation professionnelle et de l’Emploi

L’inamovible ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle sous IBK travaille en permanence à la concrétisation de la vision du président de la République qui se décline en deux choses essentielles : la promesse d’IBK de créer 200 000 emplois et la mobilisation de fonds pour l’emploi des jeunes, de l’ordre de 250 milliards de Fcfa (fonds internes et externes). Pour les 200.000 emplois promis par le président de la République, le Ministre Baby s’y emploie, notamment à travers la création de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation. À ce jour, selon les données de la Direction nationale de l’emploi, il y a un résultat de 121 000 emplois créés sur les 200 000 promis. Quant à la mobilisation des ressources financières, une convention a été signée avec la Banque mondiale, en 2014, où on a pu mobiliser 33 milliards et demi de Fcfa dans le cadre du projet appelé Procej (Projet de développement des compétences des jeunes pour l’emploi).

La même année, une convention a été signée avec le Fida (Fonds international pour le développement agricole), pour 26 milliards et demi de Fcfa au compte du projet dénommé FIER (Formation insertion et entreprenariat des jeunes ruraux)”. La France aussi a accompagné ce projet par des subventions. Au-delà, le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle est sur des chantiers, de Gao à Kayes, à la disposition des femmes, des jeunes… Avec des formations, des dons de kits, l’installation des jeunes dans la pisciculture, dans la Zone Office du Niger. Des actions sont menées en faveur des jeunes du Mali, spécifiquement les jeunes du Nord, à travers le projet Acefor (Appui à la compétitivité des entreprises par la formation), financé par l’Afd.

Ces jeunes ont appris à construire, à électrifier les bâtiments, à peindre. Ensuite, le Ministère les a renvoyés dans leur milieu d’origine pour contribuer à la reconstruction du Nord. Dans les futurs projets, le Département travaille sur l’adéquation entre la formation que les jeunes reçoivent et les besoins des entreprises en matière de ressources humaines. Enfin, le Département s’attelle à mobiliser des ressources pour voir comment ramener au pays les jeunes partis tenter leur chance à l’extérieur. Tout ministre qui a exécuté si bien la mission à lui confiée mérite de figurer dans un choix.

Abdel Karim Konaté dit Empé, ministre du Commerce

Il n’a certes pas encore atteint le record de certains ministres qui ont fait à ce poste une décennie d’affilée, mais Abdel Karim Konaté est aujourd’hui le doyen des ministres en terme de longévité (nommé depuis le 20 août 2012 dans le deuxième gouvernement de Cheick Modibo Diarra sous la transition). Depuis l’arrivée d’IBK, il a géré les départements en charge du commerce et/ou de l’industrie. Actuellement, Abdel Karim Konaté est ministre du Commerce.

Le ministre du commerce et de l’Industrie
Le ministre du commerce
Aux commandes de ce département, celui qui est communément appelé ” Empé ” impressionne plus d’un. En effet, le Ministre Konaté ne cesse de soutenir les opérateurs économiques dans leur mission d’approvisionnement du pays en produits de première nécessité et cela, malgré la continentalité du Mali. Il a réussi ce challenge en initiant le guichet unique sur le tronçon Dakar-Bamako, ce qui mettra fin aux multiples tracasseries douanières sur le tronçon.

Un autre haut fait du Ministre Abdel Karim Konaté, c’est sa contribution à la réussite du Projet d’appui aux commerçants détaillants. A travers cette initiative, ces derniers ont bénéficié de beaucoup de formations pour améliorer leurs performances et faire de ce secteur un véritable outil de développement social. Son engagement sans cesse pour maintenir les prix des produits de première nécessité à des proportions raisonnables ainsi que son souci qui consiste à stabiliser les stocks nationaux sont reconnus de tous. Il en est de même de son combat contre les produits contrefaits afin de permettre aux Maliens de s’approvisionner à la bonne qualité, garantissant ainsi leur sécurité sanitaire. Enfin, aujourd’hui, les Maliens retiennent de ” Empé ” le ministre qui facilite le mois de Ramadan pour tous.

Pr Kénékouo dit Barthélémy Togo, ministre de l’Education nationale

Appelé à la rescousse pour sauver le secteur de l’Eduction nationale gangrené ces dernières années par des fraudes sur les examens et concours en plus de la vente de faux diplômes par des fonctionnaires véreux du ministère de l’Education nationale, Pr Kénékouo dit Barthélémy Togo est en passe de réussir sa mission. C’est parce qu’il est en terrain connu et le Président IBK ne s’est donc pas trompé de choix en misant sur les compétences et l’expérience de ce fin connaisseur des rouages de l’Education.

Décembre 2014 à sa nomination au poste de ministre de l’Education national, il était Inspecteur à l’inspection générale de l’Education. Auparavant, d’oût 2013 à novembre 2014, il était chercheur à l’Institut supérieur de formation et de recherche appliquée (Isfra). De 2007 à 2009, il occupait le poste très stratégique de secrétaire général du ministère des enseignements secondaire et supérieur ; et de 2009 à 2012, il était le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

De 2001 à 2007, Kénékouo dit Barthelemy Togo, était secrétaire général du ministère de l’Education nationale. Sans compter que de 1998 à l’année 2000, il dirigeait la Cellule de pilotage du Programme décennal de développement de l’Education (Prodec) après avoir été, de 1993 à 1998, directeur du Bureau des projets Education du Mali. Sans oublier aussi qu’il fut, de 1990 à 1993, conseiller en Développement des ressources humaines et Intégration de la femme dans le développement à l’Ambassade du Canada au Mali. Entre autres postes occupés dont celui de chef de Division recherche linguistique et pédagogique de la Direction nationale de l’alphabétisation et de la linguistique appliquée (Dnafla).

C’est dire qu’en matière d”Education, Kénékouo dit Barthelemy Togo ne doit se tromper. Au contraire il doit y être comme un poisson dans l’eau et ce qu’il a prouvé jusqu’à présent avec de très bons résultats parce qu’il est même en train d’assainir l’environnement des orientations scolaires et de l’attribution des bourses offertes par l’Etat.

Mohamed Aly Bathily, ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières

Qu’on aime le Ministre Bathily ou qu’on le déteste ne change rien à son mérite car il faut reconnaître son courage et sa rigueur. Deux grandes qualités qui lui ont permis de s’attaquer à la lancinante question foncière, notamment par des mesures courageuses, loin de plaire au lobby du foncier qui a mené une véritable campagne de dénigrement contre lui pour le décourager. Mais il a tenu bon et mérite, pour cela, un bon coup de chapeau.

Ce juriste de 6′ ans fut haut magistrat, professeur de droit et actuellement avocat. Après le baccalauréat obtenu en 1971, Mohamed Ali Bathily, suit des études supérieures en France, à l’Ecole de la magistrature puis à l’Université de Californie du Sud à Los Angeles, (Etats-Unis). Docteur en droit, il est aussi détenteur d’un diplôme en Administration de la justice. Ce qui avait amené le Président IBK à lui confier le poste combien stratégique de ministre de la Justice garde des sceaux, avant de le nommer ministre des Domaines de l’Etat et des affaires foncières.

Il a accumulé une riche expérience professionnelle puisqu’il a été magistrat, directeur de l’Institut de formation judiciaire, directeur de la Législation au ministère de la Justice, directeur de cabinet au même département, directeur de cabinet du chef de l’Etat lors de la Transition de 1991-1992, ambassadeur du Mali au Sénégal, puis fonctionnaire international. Il était avocat à la Cour au moment de son entrée au Gouvernement. Seulement, il risque d’être rattrapé par le dossier initié contre ATT.

Mamadou Ismaël Konaté, ministre de la Justice

Avec l’affaire Ras Bath et le procès d’Amadou Haya Sanogo, Mamadou Ismaël Konaté devient forcément un homme propulsé devant la scène. Sinon, cet avocat émérite, inscrit au barreau du Mali en 1999 et promu ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des sceaux dans le dernier gouvernement, n’a point besoin d’être présenté aujourd’hui aux Maliens, ni à l’opinion internationale.

Spécialiste en droit de l’entreprise et des affaires de l’Université de Bordeaux I, très connu dans les espaces communautaires comme l’Uemoa, la Cedeao, la Cemac, l’Ohada, l’Oapi et la Cima, Mamadou Ismaël Konaté fait bouger les choses depuis son arrivée. Il lutte pour l’humanisation et la réhabilitation des prisons, mais aussi pour l’exécution correcte des décisions de justice. Toutes choses qui constituent le talon d’Achille de la justice au Mali. Bravo au fondateur du cabinet d’avocats associés “Jurifis consult”.

Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères

Il n’y a pas de ministre plus technocrate et plus compétent dans son domaine que ce fonctionnaire international qui justifie de plus de 25 ans d’expérience, entré au gouvernement sous Moussa Mara. Au début et à la fin dans les pourparlers inclusifs inter maliens jusqu’à la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, il n’a cessé d’arpenter les couloirs des Nations Unies pour défendre les dossiers dans le cadre du retour définitif de la paix. Actualité oblige: il vient de tenir tête à l’Union européenne pour ne pas signer un accord de réadmission des Maliens établis à l’extérieur.

Abdoulaye Diop a eu un parcours riche en diplômes. Il est titulaire d’une maîtrise, section diplomatique de l’Ena d’Alger (1989), d’un DESS en diplomatie et administration des organisations internationales de l’université Paris XI et d’un DEA en relations internationales de l’Institut international d’administration publique (IIAP) de Paris (1994). Il a été fait en 2009 Docteur Honoris causa en service public de Chatham Université à Pittsburg aux Etats-Unis.Depuis janvier 2013, le quadragénaire était directeur du Bureau Afrique du Programme alimentaire mondial (Pam) à Addis-Abeba, en Ethiopie.

Avant ce poste, Abdoulaye Diop fut ambassadeur du Mali aux Etats-Unis d’où il a marqué son passage par la signature d’un accord avec le Millenium Challenge Corporation (Mcc) d’un montant total d’environ 461 millions de dollars (230 milliards de Fcfa) destinés à augmenter la productivité agricole (périmètre Alatona, etc.) et développer l’accès aux marchés régionaux et internationaux (nouvel aéroport de Bamako Sénou, entre autres). Il faut signaler qu’il fut, au même moment, l’ambassadeur du Mali au Brésil, au Chili, au Mexique, au Pérou et en Uruguay, depuis sa résidence de Washington. De 2000 à 2003, il était le conseiller diplomatique principal de l’ex président de la République, Alpha Oumar Konaré. Période au cours de laquelle il était aussi le représentant personnel du chef de l’Etat et membre du Comité de pilotage du Nepad.

Mme N’Diaye Rama Diallo, ministre de la Culture

Ce n’est pas pour rien que Ramatoulaye Diallo est toujours dans le gouvernement si l’on sait que le Président Ibrahim Boubacar Kéïta ne se gêne pas de se séparer de ceux qui ne sont pas à la hauteur.

Pas gratuit non plus que l’ancienne directrice générale de l’agence de communication Star Com est, depuis avril 2014, en charge du département de la Culture, qu’elle a ensuite cumulé avec l’Artisanat et le Tourisme, avant que le département de la Culture ne redevienne seul dans le dernier gouvernement du 07 juillet 2016.

Promotrice d’une société de vente de produits et équipements médicaux avant de dispenser des cours d’intelligence économique dans plusieurs universités, ” Rama ” n’est donc pas en terrain inconnu au sein de ce département où elle mène le combat contre la piraterie.

Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo a aussi boosté l’organisation des activités culturelles nationales et à l’extérieur du pays. Quasiment pas de semaine ou de décade sans l’organisation d’un festival ou d’une manifestation culturelle de rang dans une partie du pays, à l’image du Fescauri à Sibyil ya deux semaines. Aujourd’hui, une bonne image du Mali est véhiculée à travers le monde, grâce à sa culture, diverse et variée. Avec en prime, l’engagement de la Ministre Rama Diallo.

Karim Kéïta, président de la Commission de la défense, de la sécurité et de la protection civile à l’Assemblée Nationale

Quand son père Ibrahim Boubacar Kéïta a été élu président du Mali, en août 2013, beaucoup d’observateurs prêtaient à Karim un poste de conseiller ou une promotion à une très haute fonction administrative. Mais, le jeunot n’a pas attendu cette pseudo ascension par l’ascenseur. Il a préféré faire ses preuves en tant que député. Malgré l’opposition de son père, qui voyait d’un mauvais œil son engagement en politique, et les attaques de ses adversaires, qui n’ont cessé de crier au “parachutage” dans ce domaine, il sera élu sous la bannière du parti présidentiel, le Rpm, lors du second tour des législatives en commune II du District de Bamako. Il avait le choix d’un bon colistier, l’homme d’affaires Hady Niangado dit Dio Wallaki de la Codem.

Jusqu’ici, celui qui est rentré au pays en 2006 après des études en Belgique et au Canada et a, depuis, créé deux sociétés (une de location de voitures, une autre de conseil aux investisseurs) s’était surtout fait remarquer pour son sens des affaires.

Karim n’a eu aucune difficulté à transposer ce don dans l’Hémicycle pour figurer dans le premier bureau de l’Assemblée nationale au poste très stratégique de président de la Commission de la défense, de la sécurité et de la protection civile. Une confiance toujours renouvelée depuis lors. A la tête de cette commission, Karim a œuvré à l’amélioration des conditions de vie et de travail des militaires maliens, notamment ceux qui sont au front. Les visites de terrains effectuées au nord viennent corroborer cette thèse. Quid de la Loi d’orientation et de programmation militaire ? Ainsi que de la Loi sur le secteur de la sécurité ? Dans les deux cas, Karim Kéïta a pesé de tout son poids et de son influence.

Aujourd’hui, le jeune est tout simplement victime du statut de son père et fait face à une adversité féroce.

Moussa Diawara, le patron de la Sécurité d’Etat

Le directeur de la Sécurité d’Etat du Mali est le tout premier Général de la Garde nationale. Moussa Diawara a été promu à ce grade le 22 octobre 2014, soit 120 ans après la création de la Garde nationale, le 21 octobre 1894. Une promotion méritée qui consacre le parcours impressionnant de cet officier, un soldat complet aux compétences militaires reconnues.

De ce parcours, on retient que Moussa Diawara est le premier officier garde du Mali à faire le cours supérieur de la Gendarmerie et devient du coup le premier officier de Police judiciaire (OPJ) de la Garde nationale. Il est aussi le premier garde à faire le cours des capitaines à l’Ecole d’application de l’infanterie de Thiès (EAI), au Sénégal.

A sa sortie de l’Ecole militaire interarmes (Emia), le lieutenant Moussa Diawara est le premier garde nommé instructeur permanent dans cette école en 1993. Il est ensuite nommé commandant de compagnie à Mopti, puis premier directeur du Centre d’instruction de la Garde nationale. C’est alors qu’il fut chargé par le Haut commandement de la Garde nationale de former sept cents (700) intégrés de la rébellion de 1991. Il a accompli avec brio cette tâche délicate, mais exaltante. Malgré l’indiscipline et le manque d’esprit militaire des jeunes issus des mouvements rebelles, le lieutenant Diawara a fait régner l’ordre dans son centre de formation.

Après le centre d’instruction, il a été nommé commandant du Groupement de maintien d’ordre (Gmo) de la Garde nationale. Sa nomination à ce poste stratégique a coïncidé avec l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2002 (CAN 2002) au Mali. Il avait alors la lourde tâche de sécuriser l’ensemble des stades (compétitions et entraînements) de Bamako. Aussi, il devait assurer avec ses hommes la ceinture de sécurité extérieure des stades pendant les matchs. Mission accomplie avec succès. Il est décoré Chevalier de l’Ordre national du Mali, étant le premier officier garde à avoir cette décoration.

C’est après la CAN 2002 que Moussa Diawara a été désigné comme aide de camp d’Ibrahim Boubacar Keita, alors Président de l’Assemblée nationale. Il a assumé cette fonction cinq (5) ans durant et a ainsi mérité la confiance et du respect de l’actuel président de la République. A l’issue d’une interview réussie, il sera le premier officier malien admis à l’Ecole de Guerre du Cameroun. Après cette prestigieuse formation, le Colonel Diawara sera envoyé pour commander les opérations militaires dans les trois (3) régions du nord du pays.

Le terroriste Bahanga a été tué alors que le Colonel Diawara commandait les opérations. Et pendant deux (2) ans de présence sur le terrain, aucune rébellion n’a pu éclater au nord du pays. Après son temps de commandement, il a été difficile pour la hiérarchie militaire de lui trouver un remplaçant tant il avait su s’imposer et gagner le cœur des hommes sur le terrain. Ensuite, il a été nommé directeur de l’Ecole d’état-major de Koulikoro, la plus grande école militaire du Mali. Il faut signaler qu’il a été le premier directeur malien de cette école, après le départ des Français. En plus de cette fonction, il a été nommé directeur du Centre d’instruction de Koulikoro et a donc assumé cumulativement les deux charges jusqu’à sa nomination comme chef d’état-major de la Garde nationale.

Il réalise en moins d’un an quatre (4) villas dont deux (2) pour officiers et deux (2) pour sous-officiers, huit (8) bureaux et procède au bitumage de la route du Camp des gardes. Par son dynamisme et son amour du métier, il a aussi réussi à obtenir de l’Union Européenne une centaine de véhicules “Pick up” et beaucoup d’autres équipements militaires pour la Garde nationale du Mali. De nos jours, ce corps continue à recevoir des équipements négociés par Moussa Diawara auprès de l’Union Européenne. Il a aussi payé de nouveaux matelas pour l’infirmerie du camp. Et, c’est encore lui qui a doté, pour la première fois, les chefs de peloton de la Garde dans les cercles en véhicule de commandement. Aujourd’hui, les gardes regrettent le départ de cet officier pour la Direction de la Sécurité d’Etat.

A la Sécurité d’Etat, les actes posés par le Général Diawara sont nombreux, parmi lesquels on peut citer la rénovation des bâtiments vétustes de ce service et l’arrestation du terroriste Mohamed Aly Ag Wadoussène et certains de ses complices, après leur évasion spectaculaire de la Maison d’arrêt de Bamako-Coura.

D’autres terroristes ont été arrêtés sans tambour ni trompette par la SE qui a aussi déjoué plusieurs tentatives d’attentats terroristes.

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