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L’Assemblée nationale du Mali : L’épilogue qui blanchit Amadou Toumani Touré
Publié le mardi 10 janvier 2017  |  L’aube
Enlèvement
© Getty Images par DR
Enlèvement de diplomates algériens au Mali:Nabil al-Arabi et Mourad Medelci animent un point de presse.
23 avril 2012. Algérie. Le Secrétaire Général de la ligue arabe Nabil al-Arabi et le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci affirment face à la presse que les Sept diplomates algériens enlevés à Gao dans le nord-est du Mali sont en bonne santé
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L’Assemblée nationale du Mali a rejeté à la quasi-unanimité la demande de mise en accusation de l’ancien président Amadou Toumani Touré pour faute de preuves matérielles contre lui au cours du vote d’une résolution sur la question. La résolution a été adoptée, avec 104 voix pour le rejet, 5 voix contre, 6 abstentions et 2 bulletins nuls. Ainsi, Amadou Toumani Touré en exil à Dakar depuis le coup d’Etat militaire du 22 mars 2012 est totalement lavé de tout soupçon.
Selon le rapport de la commission parlementaire d’enquête, il n’existe pas de preuves matérielles pour sa responsabilité dans les crimes de haute trahison. Les faits reprochés à l’ancien chef d’Etat étaient qu’il n’a pas pu empêcher la pénétration des groupes armés, les a accueillis à bras ouverts, tout en leur offrant des moyens de l’Etat ; que les actions contre les groupes armés ont échoué à cause du manque de moyens adéquats etc.
A la suite d’un long travail d’investigation, le rapport de la commission ad hoc, présenté avant le vote à bulletin secret des députés, a conclu qu’il n’existe pas de preuves matérielles contre ATT pour des crimes de haute trahison. L’abandon des poursuites contre l’ancien président n’est que justice, mais surtout, il consacre une victoire de la démocratie malienne dans un contexte où la vraie réconciliation nécessite un consensus autour de l’essentiel, à savoir la restauration de l’autorité de l’Etat dans le nord du pays et la lutte contre le terrorisme islamiste.
Le Gouvernement du Mali d’ailleurs a pris acte de la Résolution adoptée par l’Assemblée Nationale, en soulignant que les députés à une forte majorité, ont rejeté la mise en accusation de l’ancien Président. « Cette décision de la représentation nationale participe fortement de la volonté de consolidation de la réconciliation et de de la cohésion nationale fortement impulsée par le Président de la République. Le Gouvernement de la République du Mali, pour ce qui le concerne, prendra les dispositions nécessaires pour contribuer à la mise en œuvre de la Résolution adoptée », a précisé dans un communiqué Me Mountaga Tall, Ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Porte-parole du Gouvernement.
Patiemment, ATT a attendu cet épilogue en évitant depuis Dakar de se prononcer sur la situation politique au Mali, malgré les sollicitations récurrentes de la presse internationale.
Au bout de quatre années d’épreuve, c’est un grand soulagement pour lui et la perspective d’un retour au Mali dans la sérénité.
Les nombreux mouvements qui œuvraient ces dernières années pour qu’il soit réhabilité et retrouve sa terre natale se préparent déjà à l’accueillir. Quand ? Personne ne peut le dire car, comme il sait le faire, ATT a l’habitude d’être maître de son agenda.
Cheikh Tidiane Fall, journaliste, Dakar
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