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42e sommet ordinaire de la CEDEAO : La succession du président Alassane Dramane Ouattara est ouverte
Publié le mardi 26 fevrier 2013  |  Sidwaya


© Autre presse par Présidence Cote d`Ivoire
Sommet de l`Union africaine: les chefs d`Etat et de gouvernement du continent planchent sur des questions d`actualité comme la crise malienne
Samedi 14 Juillet 2012. Addis-Abeba (Ethiopie). Le Président de la République de Cote d`Ivoire, SEM. Alassane Ouattara à la réunion des chefs d`Etat et de gouvernement du Conseil de Paix et de Sécurité


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Abidjan, la capitale économique ivoirienne abrite les 27 et 28 février 2013, le 42e sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le président du Faso Blaise Compaoré, à l’instar de ses pairs, est attendu à cette rencontre de haut niveau qui va permettre aux participants de plancher, actualité oblige, sur la sécurité dans la sous-région et sur les questions de développement. Attentes d’un sommet.

Les 15 chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) vont se pencher sur l’état de santé économique et financière de leur espace, conformément aux missions et attributions de l’organisation à savoir, promouvoir la coopération et l’intégration en vue de créer une union économique et monétaire ouest-africaine. Et comme tout développement socioéconomique et politique est fondé sur la paix et la sécurité, il n’est pas à exclure que les crises malienne et bissau-guinéenne soient des sujets-vedettes à Abidjan. En effet, l’organisation s’est fortement investie dans la résolution de celles-ci.
On a souvenance que le sommet extraordinaire de la CEDEAO tenu en janvier dernier, a fait des propositions de sortie de crises. Pour le Mali, les réflexions ont porté sur les modalités d’un déploiement accéléré de la Mission internationale de Soutien (MISMA), eu égard à la détérioration de la situation sécuritaire dans les territoires occupés. Le processus de transition en cours en Guinée-Bissau après la tentative de déstabilisation du pouvoir en place, avait également animé les échanges entre les chefs d’Etat et de gouvernement.

La situation dans ces deux pays ayant fortement évolué, plus d’un mois après ce sommet, les chefs d’Etat de la CEDEAO vont à nouveau revoir les dossiers y relatifs, évaluer les avancées et les acquis, recadrer leurs actions pour plus d’efficacité. En effet, au Mali, les islamistes qui ont repris l’offensive, ont été contraints par les forces françaises, celles maliennes et de la CEDEAO à stopper leur progression. Toute chose qui a permis de libérer les territoires du Nord occupés en février 2012.
Cependant, dans les zones nouvellement libérées, on enregistre des attaques de djihadistes Kamikazes qui mènent de la résistance, témoignant la précarité de la sécurité dans cette partie du Mali. Par ailleurs, le départ des troupes françaises sur place étant prévu à partir du mois de mars de cette année, selon les propos du chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, les troupes africaines devront les relayer à tous les niveaux pour assurer la sécurité des populations de la région Nord du Mali.
La sécurité en Afrique occidentale

La CEDEAO devra donc revoir sa stratégie de sécurisation en l’absence des troupes françaises d’une part, et travailler au retour à l’ordre constitutionnel au Mali d’autre part. Le Président du Faso, Blaise Compaoré, va sans nul doute être sollicité pour faire l’économie de la situation malienne en sa qualité de médiateur.
La Guinée-Bissau, sous la pression de la CEDEAO, s’est engagée dans la voie du rétablissement de l’ordre constitutionnel après la tentative de déstabilisation du pouvoir en place le 21 octobre 2012, fermement condamnée par la CEDEAO en sa session de novembre de la même année. Les chefs d’Etat ont, à cette occasion, dénoncé l’usage de la violence ou des moyens anticonstitutionnels pour exprimer des revendications politiques.
Au-delà de ces crises politique et sécuritaire, la 42e session ordinaire de la CEDEAO va être marquée également par le renouvellement des instances de l’organisation vu que le mandat du président en exercice, Alassane Dramane Ouattara à la tête de l’organisation depuis le 17 février 2012 est expiré.

Que peut-on retenir de son passage durant les deux années de gouvernance de la conférence des chefs d’Etat ? Comme faisant sien l’adage qui dit que la charité bien ordonnée commence par soi-même, il a instauré une certaine sécurité en Côte d’Ivoire, mis sur rail, le fonctionnement des institutions démocratiques, mis en place la Commission dialogue vérité et réconciliation et relancé l’économie ivoirienne. La CEDEAO sous sa gouverne a pu gérer plus ou moins efficacement les défis qui se sont posés à elle, dont l’un des plus importants a été d’avoir empêché les tentatives de déstabilisation au Mali et en Guinée-Bissau.

Ce qui fait dire à certains observateurs que son bilan est positif. Rien ne pourra donc être opposé à la réélection du président ivoirien à la tête de la CEDEAO. Une des raisons qui va d’ailleurs militer en sa faveur est de lui permettre de parachever les chantiers qu’il a ouverts. En tous les cas, la conférence des chefs d’Etat est souveraine et la décision finale lui revient.

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