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Drame de Mina: les familles des victimes haussent le ton
Publié le mercredi 11 janvier 2017  |  Le Canard Déchaîné
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse du collectif des victimes de Mina
Bamako, le 09 janvier 2017 le collectif des victimes de Mina a tenu une Conference de presse pour faire le point de leurs activités a la maison du Hadj
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En septembre 2015, une bousculade à Mina, à la Mecque, fait plus de 2200 morts. Plus de 300 Maliens ont perdu la vie dans ce drame. Depuis, les familles des victimes attendent des réponses sur le déroulé de cette tragédie. Elles étaient face à la presse, lundi dernier, à la Maison du Hadj.

Les visiteurs du jour n’étaient pas les bienvenus à la maison du Hadj. Aucune chaise ne leur sera offerte. Alors c’est debout que le collectif des familles des victimes a tenu sa conférence. Sous le préau de la maison du Hadj. Aux dires du collectif, 338 Maliens sont morts dans la bousculade de Mina. Les Autorités saoudiennes, maliennes et agences de voyages se renvoient la responsabilité. «Sur les 28 Maliens portés «disparus», les tests ADN ont permis d’identifier 19 corps. A ce jour, neuf (09) familles sont sans nouvelle de leurs proches.
Par le biais de Me Marcel Ceccaldi, leur avocat, le collectif veut porter plainte pour deux raisons, explique le secrétaire général du collectif, Naman Keita qui a perdu sa mère dans la bousculade. «Il s’agit de faire la lumière sur ce qui s’est passé réellement à la Mecque ce jour-là. Puis, il s’agit de demander une indemnisation pour les familles conformément à la jurisprudence islamique».
Des zones d’ombre existent dans cette affaire, informe Malick Konaté, secrétaire général du collectif. D’abord, il constate le recul de l’avocat, vis-à-vis du dossier, depuis qu’il a, lui-même, annoncé que ces honoraires ont été payés par l’Etat malien. Ce, à l’insu des membres du collectif. Depuis lors – six mois – Me Ceccaldi ne fait plus le déplacement à Bamako, il n’appelle plus pour se renseigner sur l’évolution de la situation et quand il répond au téléphone, c’est pour demander patience à ses clients.
Toutes les tentatives du collectif pour rencontrer le ministre des Affaires Etrangères sont, jusque là, restées vaines. Et les diplomates saoudiens en poste à Bamako refusent d’accorder une audience aux représentants des familles des victimes. Quoiqu’il en soit, le collectif se dit serein, quant à l’issue amicale sur ce drame. Elle n’envisage pas pour l’instant de changer d’avocat.

Mamadou TOGOLA

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