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Guerre au Mali : La CEDEAO recherche 464 milliards de FCFA
Publié le mardi 26 fevrier 2013  |  Le Patriote




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Environ 950 millions de dollars (464,750 milliards de FCFA) sont nécessaires pour financer les opérations militaires au Mali et le renforcement prévu des effectifs africains, soit plus du double des fonds déjà promis, a affirmé lundi le ministre ivoirien des Affaires étrangères. “Répondant aux exigences d’une guerre asymétrique ou d’usure que les narco-terroristes, dans leur activisme, pourraient engendrer, le relèvement des effectifs” africains, fixé à terme à 8.000 hommes, “s’impose comme une priorité”, a déclaré Charles Koffi Diby à l’ouverture d’une réunion de ministres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) à Abidjan. Cela porte “l’estimation financière globale à 950 millions (464,750 milliards de FCFA)”, a indiqué, sans plus de détails, M. Diby, dont le pays préside actuellement la Cédéao. Fin janvier, la communauté internationale avait promis au cours d’une conférence à Addis-Abeba une enveloppe financière de plus de 455 millions de dollars (219,7 milliards de FCFA) pour le Mali, destinée à la force africaine dans ce pays (Misma) et à l’armée malienne, ainsi qu’à de l’aide humanitaire. La Misma prévoit de déployer à terme 6.000 hommes, contre 3.300 annoncés au départ, auxquels s’ajoutent les 2.000 soldats tchadiens promis par N’Djamena, qui ne font pas partie de la Misma mais travaillent en coordination avec elle. “Il est primordial” que la Misma, qui doit à terme “assurer le remplacement progressif” des forces françaises engagées contre les jihadistes depuis le 11 janvier, “puisse disposer de toutes les ressources nécessaires”, a souligné le ministre ivoirien. Il a également jugé prioritaire de “protéger les populations touareg contre toutes formes d’exactions”. Les communautés touareg et arabes, souvent considérées dans le Nord malien comme favorables aux islamistes armés qui contrôlaient la région depuis l’an dernier, sont victimes depuis plusieurs semaines d’exactions, souvent imputées à l’armée malienne, selon de nombreux témoins et des ONG internationales. La réunion ministérielle d’Abidjan prélude à un sommet ordinaire des chefs d’Etat de la Cédéao qui doit se tenir mercredi et jeudi dans la capitale politique ivoirienne Yamoussoukro. Le Conseil de sécurité et de médiation s’est réuni hier La réunion du Conseil de sécurité et médiation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), s’est ouverte lundi à Abidjan avec quatre points à l’ordre du jour, en prélude au 42eme sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’organisation sous-régionale. L’ouverture de cette rencontre a été marquée par l’allocution du président de la Commission, Désiré Kadré Ouédraogo, et du ministre d’Etat ivoirien chargé des Affaires étrangères, Charles Diby Koffi, par ailleurs président de ce conseil. Ces assises d’Abidjan qui rassemblent les ministres des Affaires étrangères, de l’intégration africaine, des officiers supérieurs et des experts, s’articulent autour de quatre points. Il s’agit du mémorandum sur la situation sécuritaire et politique au Mali, qui sera présenté par Désiré Kadré Ouédraogo et l’exposé sur les efforts de médiation entrepris par la CEDEO au Mali, présenté par le représentant du président Blaise Compaoré. Par ailleurs, un briefing sur le déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA), sera fait par le général de division Soumaila Bakayoko, également président du Comité des Chefs d’Etat major de la CEDEAO. Il sera assisté par le patron de la force ouest africaine déployée au Mali, le général nigérian, Shehu Usman Abdulkadir. Les Chefs d’Etat et de gouvernement se réuniront mercredi à Yamoussoukro pour examiner et entériner les propositions du Conseil.
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